etiennebilly

Des experts dans le souci d’aider les collectivités locales à trouver des moyens pour leur développement ont mis en place le Fonds mondial pour le développement des villes (FMDV).

Le Fonds a été initié par METROPOLIS qui est un réseau des villes qui constitue l’association mondiale des grandes métropoles. Ils portent la voix des autorités locales à l’internationale. C’est une composante des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU).

Dans leur réflexion, ils ont émis le besoin d’avoir un nouvel outil opérationnel pour les accompagner dans le conception et le développement des projets d’aménagement urbain. Avec pour finalité, qu’ils puissent avoir accès au financement adéquat pour le développement urbain. Dans leur pensée, ils le voulaient un instrument financier mais confrontés à plusieurs blocages juridiques,  ils décident alors de donner au FMDV le statut d’ONG. Le FMDV apporte une assistance technique et financière pour accéder au financement pour les projets d’aménagement urbain. Ce n’est pas un fons fiduciaire. Le Fonds existe depuis 2010, il a une quarantaine de membres. Le siège est à Paris en France avec des antennes régionales à Rabat au Maroc qui couvre l’Afrique. Il y a aussi un bureau à Mexico pour l’Amérique latine, une antenne à Istanbul en Truquie. Un bureau est en Iran pour couvrir la région du Moyen Orient. Des négociations sont conduites pour l’ouverture d’une antenne en Asie.

L’approche du FMDV est de s’appuyer sur l’économie locale pour mobiliser les financements. Les maires membres ont donné au FMDV la mission d’être leur intermédiaire auprès des bailleurs de fonds afin que ces derniers accompagnent le développement urbain. Le FMDV accompagne directement ses partenaires dans leurs projets de développement, il vise à offrir des stratégies de financement inter-urbain. Et déjà, on peut noter des fortes améliorations dans le recouvrement de la fiscalité locale dans certaines villes. Le FMDV met en place des formations pour le partage de ses bonnes pratiques. Malgré les crises, le FMDV croit au plein essor de l’Afrique à travers ses villes et ses populations. Un travail de réflexion stratégique doit être fait afin de trouver des approches concrètes qui permettront de répondre aux besoins de ce continent.

Dans son portefeuille, le Fonds a une dizaine de projets. La réhabilitation d’un quartier à Dakar, la mobilité urbaine à Antananarivo,  un centre touristique et culturel en Turquie, des projets d’aménagement pour Gua-Gullo au Brésil, les projets sont divers et variés.

Texte écrit à partir d’une lecture faite de l’Interview réalisé avec Jean-François HABEAU, Directeur adjoint du FMDV par la Magazine de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire – N°0006.

Après la liquidation d’Air Afrique plusieurs régions du continent sont restées sans compagnies qui les desservent assez souvent.

Air Afrique avait été créée en mars 1961 par les président de dix pays africains nouvellement indépendants. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo, auxquels s’est joint le Mali en 1992.

Au moment de sa liquidation, la compagnie qui symbolisait l’intégration panafricaine tant voulu par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Elle était plombée par des dettes estimées à 334 milliards de FCFA environ 510 millions d’Euros. Cela étant, le résultat d’une gestion calamiteuse. Elle employait 4.200 personnes et n’avait plus un seul avion, le dernier en leasing ayant été saisi peu auparavant.

Les pays d’Afrique de l’ouest ont tenté de mettre sur pied des compagnies aériennes nationales, mais elles ont connu le même sort qu’Air Afrique. On peut citer, Air Sénégal International, Air Ivoire, Compagnie Aérienne Malienne. En Afrique centrale, on a vu disparaître Air Gabon et  Cameroun Airlines.

Après maintes et maintes discussions et réflexions qui ont pris plus d’une décennie, Air Cemac est sur le point de démarrer. Elle a été créée par une décision des chefs d’Etat de la CEMAC. Elle se veut être une compagnie aérienne communautaire. Le projet de création d’une compagnie de transport aérien au sein de la CEMAC est sur le point de voir son épilogue.

La CEMAC a accusé un grand retard de 10 ans dans la matérialisation de ce projet intégrateur. Il y a quelques années, la signature d’un mémorandum pour la mise en place effective du pavillon sous-régional entre les pays de la CEMAC, le président de la commission de la CEMAC, d’alors Antoine Ntsimi d’une part, et le partenaire stratégique d’alors la compagnie sud-africaine de transport aérien SAA-Airways, d’autre part, nous présageait que le bout du tunnel n’était pas loin. Après le protocole d’accord et les amendements apportés au document initial, le choix du siège de la compagnie sous-régionale a été trouvé à Brazzaville. Un premier agenda avait été donné aux pays pour libérer leur participation à l’actionnariat au plus tard avant la fin du premier trimestre 2011.

Cependant, ce calendrier ne fut pas respecté. La mise en circulation du passeport biométrique CEMAC a servi grande ce retard.

Enfin

Le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Rodolphe Adada, a procédé jeudi 07 mars 2013 à Brazzaville à l’inauguration officielle du siège de la compagnie aérienne sous-régionale, Air CEMAC. Dans un bâtiment neuf de quatre étages, il est situé en plein centre-ville de la capitale congolaise. Il a été construit par l’Etat congolais.

« Je suis heureux de vous remettre solennellement les clés de ce bâtiment qui sera désormais votre siège », a déclaré M. ADADA. Les clefs ont été remis à Monsieur Etienne Robin Mintsa Mi Owono de nationalité gabonais et président du conseil d’administration d’Air CEMAC.

Selon lui, le conseil d’administration d’Air CEMAC « est en pourparlers très avancés avec le partenaire stratégique qui est la société française Air France et la société est entrée dans une phase opérationnelle, étant donné que les aspects politiques ont tous été réglés par les chefs d’Etat ».

Il faut se rappeler qu’entre 2010 et maintenant le partenaire technique stratégique n’est plus SAA-Airways, mais le groupe Air France-KLM. Un conseil d’administration s’était fait à Libreville au Gabon où Air CEMAC est rentré en possession des instruments de sa gestion. Le capital de la compagnie est réparti comme suit:

-Cameroun 5%

-Centrafrique 5%

-Congo 5%

-Gabon 5%

-Guinée Equatoriale 5%

-Tchad 5%

-Air France-KLM 34%

-Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) 15%

-Investisseurs privés de la sous-région 21%

Ce texte a été écrit lors de l’appel à proposition de l’OIF pour une bourse afin de prendre part à la CDP 17 et à la CDJ 7 pour le compte de la Direction de la Jeunesse. Nous sommes à la veille de la CDP 17  de Durban en Afrique du SUD, en début du mois de Novembre 2011.

Une proposition d’actions dans le cadre de la Conférence des Parties en abrégé CDP 17 et de la Conférence des Jeunes en abrégé CDJ 7 en anglais on note COY 7 pour contribuer à une meilleure prise en compte des recommandations des jeunes dans les décisions qui seront prises lors de ce sommet.

Pour que les recommandations des jeunes soient prises en compte dans les décisions de la CdP 17 et qu’elles soient le plus large possible, nous allons d’abord participer à la Conférence des Jeunes COY7 du 25 au 27 Novembre 2011 à Durban (Afrique du Sud) pour inclure sur notre agenda les questions des jeunes d’autres endroits du monde. Certains pays envoient des délégations de jeunes à la CdP, ainsi autour de celles-ci, nous monteront des coalitions dynamiques pour s’assurer que la voix de la jeunesse soit entendue et que ses revendications soient fortement exprimées dans les décisions de la CdP17.

Nous allons nous battre pour rencontrer certains chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des décideurs politiques, des négociateurs, des parlementaires, des élus de collectivités territoriales, des chefs d’entreprises, des syndicats, des ONG de toutes natures, des multinationales de divers secteurs, des PMA, des Petits Etats Insulaires, des organisations continentales, et des structures du Système des Nations-Unies et des Parties votantes de la Convention pour les présenter et les convaincre de nos priorités politiques, économiques, sociales et environnementales dans les changements climatiques ; et à appuyer le financement du REDD.

Dans notre démarche pour attendre nos résultats, nous aurons une approche fondée sur le multilatéralisme et le principe de responsabilité commune mais différenciée tout en honorant les engagements internationaux préexistants. La mise en place d’un microblog francophone pour la Conférence des Jeunes et pour la CdP17 sera un moyen pour informer les jeunes de l’espace mais avoir leur retour et l’évaluation de nos actions.

L’autre pan de notre action sera l’adoption d’un multilinguisme véritable dans l’ensemble des processus pour les Changements Climatiques (les négociations, les pourparlers, les réunions et les documents) pour que les jeunes soient informés et que leurs préoccupations soient prises en compte.

Une action faite avec la jeunesse sénégalaise.

Nous rappelons toujours que dans ce texte nous sommes à la veille de la Conférence Des Parties (CDP) en abrégé CDP 17  de Durban en Afrique du SUD, en début du mois de Novembre 2011.

Depuis une dizaine d’années le gouvernement du Sénégal a offert à sa jeunesse une initiative très alléchante appelé les « vacances citoyennes ». La Grande Muraille Verte (GMV) est une réponse africaine pour faire face aux défis mondiaux que sont les phénomènes du changement climatique, la désertification et de l’érosion de la diversité biologique. Elle vise à restaurer les zones arides fortement dégradées et à lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes.

C’est un projet transcontinental, initié par la CEN-SAD et endossé par l’Union Africaine (UA) large de 15 kilomètres et qui s’entendra du Sénégal à Djibouti soit une longueur de 7.000 Km. Elle devra se situer absolument dans la zone sahélienne à l’isohyète comprise entre 100 et 400 mm.

Cette année, les vacances citoyennes ont été exclusivement réservées à la Grande Muraille Verte  et à la lutte contre les inondations. Ainsi, deux camps ont été organisés à cet effet avec des jeunes résolument engagés à servir bénévolement leur patrie.

Du 05 au 15 Septembre 2011, les jeunes ont répondu à l’appel de la citoyenneté sous l’élan patriotique. Pour leur part, les jeunes volontaires considèrent leur engagement dans ce projet de reboisement comme un acte de haute portée civique. Le cœur de l’action consista à implanter 5.000 plants par jour, et à réaliser 2 Km de la Grande Muraille Verte. Dans chacune des régions, une cohorte prit le départ pour Labgar, dans la région de Louga, le lieu de départ de l’action.

Une sénatrice a signalé que la Grande Muraille Verte a toujours été assimilée à des éléphants blancs ou noirs, mais avec l’implication de la jeunesse elle est aujourd’hui « un éléphant vert » et signifie l’espoir.

Plusieurs acteurs étatiques et  des mouvements de jeunesse nationaux, régionaux et locaux ont travaillé à la réussite de cette édition particulière.

Je tiens à vous rappeler que nous sommes en début du mois de Novembre 2011.

Depuis une dizaine d’années le gouvernement du Sénégal a offert à sa jeunesse une initiative très alléchante appelé les « vacances citoyennes ».

La Grande Muraille Verte (GMV) est une réponse africaine pour faire face aux défis mondiaux que sont les phénomènes du changement climatique, la désertification et de l’érosion de la diversité biologique. Elle vise à restaurer les zones arides fortement dégradées et à lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes. C’est un projet transcontinental, initié par la CEN-SAD et endossé par l’Union Africaine (UA) large de 15 kilomètres et qui s’entendra du Sénégal à Djibouti soit une longueur de                                 7.000 Km. Elle devra se situer absolument dans la zone sahélienne à l’isohyète comprise entre 100 et 400 mm.

Cette année, les vacances citoyennes ont été exclusivement réservées à la Grande Muraille Verte et à la lutte contre les inondations. Ainsi, deux camps ont été organisés à cet effet avec des jeunes résolument engagés à servir bénévolement leur patrie.

Du 05 au 15 Septembre 2011, les jeunes ont répondu à l’appel de la citoyenneté sous l’élan patriotique. Pour leur part, les jeunes volontaires considèrent leur engagement dans ce projet de reboisement comme un acte de haute portée civique. Le cœur de l’action consista à implanter 5.000 plants par jour, et à réaliser 2 Km de la Grande Muraille Verte. Dans chacune des régions, une cohorte prit le départ pour Labgar, dans la région de Louga, le lieu de départ de l’action.

Une sénatrice a signalé que la Grande Muraille Verte a toujours été assimilée à des éléphants blancs ou noirs, mais avec l’implication de la jeunesse elle est aujourd’hui « un éléphant vert » et signifie l’espoir.

Nous avons proposé ces quelques mots en fin Octobre 2011 en préparation à la CDP 17 de Durban en Afrique du Sud .

Après les Sommets de Copenhague (2009) et de Cancún (2010), les Parties se réuniront du 28 novembre au 9 décembre 2011 à Durban (Afrique du Sud) pour poursuivre les négociations sur l’avenir du Protocole de Kyoto.

De façon générale, nous sommes pour que toutes les questions en suspens de la « feuille de route de Bali » soient résolues et que les « Accords de Cancun » sont opérationnels lors de cette CdP 17 à Durban.

Le Rapport national sur le développement humain (Rndh 2010) met en exergue la vulnérabilité du Sénégal face aux Changements climatiques. De façon particulière, le démarrage du Fonds Vert pour le Climat, en adoptant sa structure administrative et ses modalités d’opération selon les recommandations de la 4e réunion du Comité Transitoire du Fonds, du 16 au 18 Octobre 2011 à Le Cap en Afrique du Sud; de même que la planification de la première réunion de son Conseil et en lui donnant un secrétariat intérimaire sont des sujets importantes. Le fonds permettra à nos jeunes d’avoir accès à un nouveau financement pour des projets verts et pour leur autonomisation.

Nous avons la mise en œuvre du Centre et réseau des technologies climatiques (CRTC) selon l’approche du GTACLT-14 ter qui est la bienvenue pour le Sénégal avec une diminution de 30% de sa pluviométrie, une augmentation de ses températures de l’ordre de 0,9% (Rndh 2010). L’adoption du Comité sur l’adaptation de part sa composition, son fonctionnement, ses activités potentielles et ses liens avec les entités existantes et futures de la Convention selon le Groupe de travail sur l’action concertée à long terme en abrégé GTACLT-14 ter.

Quand bien même, le consensus sur Kyoto est loin de nous, nous devons travailler à la continuité du Mécanisme de Développement Propre (MDP) comme indiqué par le Groupe de travail sur les nouveaux engagements des Parties visées en abrégé GTPK-16 ter. La transformation des engagements en objectifs annuels de réduction et limitation d’émissions (QELROs) en fonction d’une seconde période d’engagement pour le Protocole de Kyoto selon le GTPK-16 ter. La poursuite des discussions de la feuille de route sur la transition entre le Protocole de Kyoto et le prochain protocole.

Il y a quelques années en arrière, j’avais pris part à une réflexion sur LES FRANCHISES ET LES LIBERTÉS UNIVERSITAIRES à l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) de Dakar.

Ils nous avaient été dit que la création de l’Université de Dakar était une décision politique. L’Oubudsman assure que la représentation des étudiants dans les instances de l’Université est bien faite. Ce refléxion fait un lien entre l’économie, la politique et la société. Le conférencier avait appelé le CODESRIA à aider dans le sens de la contextualisation des concepts sur les Libertés académiques.

Les Libertés académiques. sont d’abord des principes qui sont concédés aux membres de la communauté universitaire dans le cadre de leurs activités (apprentissage, enseignement) dans le respect de l’éthique, des normes et règles.

La liberté académique est une partie intégrante de la liberté de pensée. L’université est née dans les villes, elle était sous le contrôle de l’église. Ensuite, elle était co-influencée par l’Eglise et par les communes. Elle s’émancipa de l’église et se mit sous la protection des municipalités. Le roi octroya un pouvoir à l’université. La Bible et la médecine sont les mamelles nourricières de l’université. Le prélat veillait au dessiccation.

Les professeurs et les maîtres ne payaient pas d’impôt, soumis à la juridiction universitaire. Les étudiants pouvaient se constituer en association. Un pacte social qui a donné naissance aux libertés académiques du 12e au 16e siècle. Les concessions vont ensuite s’étendre. L’université est composée des maîtres et à côté des disciples et artisans  Les universités sont des centres névralgiques de la croissance économique et intellectuelle. Bologne est la 1ere ville d’Europe à abolir la servitude dans l’université.

C’est avec Napoléon au début du 19e siècle qu’on a les libertés académiques de nos universités aujourd’hui. Le gouvernement saisit une politique de création d’Universités. La politique académique et scientifique par l’université. Les textes sur les libertés académiques et les franchises  doivent être au Sénégal améliorés. Et la conception qu’on a des libertés doit être revue. L’Oubudsman disait qu’il faut une charte des libertés académiques et les franchises pour l’UEMOA et la CEDEAO. La franchise universitaire permet d’avoir un police universitaire qui couvre les libertés académiques.

Les libertés académiques et les franchises sont à  l’université ce qu’est l’immunité parlementaire aux parlementaires (Assemblée nationale, Sénat) et aux diplomates. Les campus pédagogiques, social et ludique sont des lieux de libertés académiques et de franchises. 

Une forte action est une large sensibilisation des acteurs de la communauté universitaire aux libertés académiques et aux franchises. Une professeure disait que l’université est un concentré de l’ensemble des problèmes de la nation.

Pour un nouveau paysage du campus pédagogique, l’université doit être portée par des forces sociales puissances représentant l’ensemble de la société. Les subventions à l’intérieur de l’université peuvent être un moteur du changement.

Des réflexions profondes doivent être faites sur l’université, comme:

-Le blason de l’étudiant

-La responsabilité sociétale de l’universitaire

-L’origine de la violence

-L’esprit critique

-Les diplômes au niveau des formations privées

-La préparation de la 2nde à la Tle

Publication : « Enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale : Regards croisés »

Après un long processus qui a commencé le 25 juin 2012 pour s’achever le 27 novembre 2012. Aujourd’hui, le 13 mars 2013, Madame E. Lionelle NGO-SAMNICK, spécialiste de programmes au BRAC OIF nous informe que leur éditeur a  confirmé que les livres ont été imprimés.

Cet ouvrage est un recueil qui a vu la participation de jeunes originaires de 08 pays francophones d’Afrique centrale et de l’océan Indien. Ces jeunes viennent de tous horizons académiques et professionnels. Ce livre compte 20 articles, dans lesquels les jeunes ont rivalisé d’hardiesse pour présenter des articles pertinents sur le thème du XIVe Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de la Francophonie à Kinshasa en République Démocratique du Congo, du 12 au 14 Octobre 2012. Le thème de ce sommet était « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale ». Cet ouvrage est le résultat de la 1e édition du concours régional « Regards croisés ».

C’est le Bureau régional de l’Organisation Internationale de la Francophonie « OIF » pour l’Afrique centrale et l’océan Indien (BRAC) qui avait lancé le concours dans le contexte du Sommet de Kinshasa. Le BRAC voulait offrir aux jeunes et aux professionnels du développement de la région une plateforme d’échanges et de partager de leurs opinions sur les enjeux économiques et environnementaux.

Dans quelques jours les livres seront acheminés vers Libreville au Gabon, siège du BRAC. Dès réception de ces ouvrages, le BRAC fera parvenir les colis symboliques composés de matériels promotionnels et de livres aux différents auteurs.

Nous espérons que pour la 2e édition du Concours régional « Regards croisés », d’autres institutions, organismes et sociétés appuyeront le concours afin que toutes les lauréats aient tous une récompense financière aussi. Nous voulons adressser nos vive félicitation au Réseau des Institutions et Structures de la Francophonie en Afrique centrale et océan Indien (RESIFACO) qui a soutenu le concours régional « regards croisés » en attribuant un montant supplémentaire de 400 euros au 1^er lauréat de ce concours. Le 1^er Prix s’est  donc en définitif élever à 900 euros au lieu du montant de 500 euros initialement prévu.

La 2e édition de ce concours régional, qui a pour but de s’exprimer en langue française sur les défis mondiaux, sera lancée au courant de ce mois de mars 2013.

Vous pouvez télécharger le livre ici.

Une grande soeur me contacte depuis Libreville, dans le gargon des étudiants à Dakar on dit ma cacique (celle qui m’a accueilli à mon arrivée à Dakar en 2003) pour lui prendre des informations dans une école à Dakar. Elle a besoin d’une inscription à l’Ecole Nationale Développement Sanitaire et Social (ENDSS) au compte de l’année 2013-2014 pour une connaissance à elle.

Le jeudi 07 mars 2013, je me rends donc à l’ENDSS pour recueillir toutes les informations demandées. Et en voulant sortir, mon chemin croise celui d’une soeur en Christ qui est étudiante dans cette école, et on va retrouver les autres au restaurant. Nous passons un temps de discussion, et dans la discussion elles vont chercher à savoir l’objet de ma visite et en blaguant je leur dis que je suis venu pour faire sage-homme. Une petite idée alors me passe par la tête. Demain c’est la journée de la femme. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes exercent un métier d’homme.

Qu’en est-il des hommes qui exercent un métier destiné aux femmes ?

Plusieurs par peur du regard des autres et par peur de ne pas être acceptés, ne s’engagent pas dans ses métiers qui ne correspondent pas à leur sexe. Pourtant, certains sont prêts à tout pour vivre leur passion. Pour cela, ils sont prêts à être mal compris  par leur entourage.

Nous avons fait une petite liste de métiers dit féminins:

1- Danseur oriental: ici on oeuvre à sublimer le corps de la femme.

2-Esthéticien: il rend les gens plus séduisants.  Un esthéticien a dit qu’adolescent, il s’est rendu compte du pouvoir apaisant que l’esthétique exerçait sur ses proches.

3-Sage femme: aide à donner la vie. C’est  d’après un des hommes pratiquant la profession un des plus beaux métiers au monde, alors s’il n’y pas d’appellation
masculine ce n’est pas très grave.

Ma soeur de l’ENDSS me fait savoir qu’au Sénégal, la formation n’est pas ouverte aux hommes de même que dans son pays Haiti. Et elle me donne un autre nom pour les hommes qui exercent la profession à savoir « maïeuticien ».

Après des petites recherches, j’ai découvert que la profession a été ouverte en France aux hommes en 1982. Le terme sage-femme est utilisé pour les deux sexes par l’Assemblée nationale, et le terme maïeuticien est recommandé par l’Académie française. Quand bien même le terme sage-homme n’est recommande, il est présent dans l’usage.

4-Assistant maternel : est le « nounou » préféré.

Depuis la naissance de son premier enfant, un papa est devenu assistant maternel. Avec sa femme ils se sont rendu compte que cela leur coûteraient moins cher si le mari restais à la maison avec leur enfant, tout en gardant d’autres enfants. A ces débuts il avait vraiment peur que le fait d’être un homme rebuterait les parents qui voulaient faire garder leurs enfants. Cependant les gens veulent toujours savoir pourquoi il a choisi ce métier. mais n’ont aucun mal à me laisser leurs enfants. Certaines mères, parfois jalouses des relations entre la nounou et l’enfant, préfèrent même que ce soit un homme  car elles sont parfois jalouses des relations entre la«nounou» et l’enfant. Toutefois, ce mari dit que une fois ses enfants devenus grands, il continuera à travailler auprès des enfants. Cette histoire se passe en Hexagone.

5-femmes de ménages : ils nettoient les bureaux, et ils font le ménage avec minutie.

Plusieurs pensent que les femmes ont en général un meilleur œil pour ce type de tâche. Ils peuvent travailler seul ou en équipe avec des femmes selon les orientations des uns et des autres. Mais le vocabulaire a quand même évolué, on dit aujourd’hui technicien ou technicienne de surface, ou encore agent ou agente d’entretien. Les hommes de cette profession peuvent être aussi de « vrais maniaques » à la maison.

Qu’en est il aujourd’hui des usages, avec Danielle IBOHN, Jackson, Josianekouagheu au Cameroun; avec Aphtal CISSE au Togo; Babylas25 au Bénin; Metzou8, Basile Dakarinfos au Sénégal; avec Mylène en Guadeloupe; Boukari OUEDRAOGO au Burkina-Faso; avec KPELLY au Mali.

A vos plumes!

Depuis Libreville, et grâce à Radio France Internationale (RFI), j’ai pu suivre en début de ce siècle, des foules en délire, criant « SOPI, SOPI, SOPI » à Dakar et au Sénégal. Il faut retenir que SOPI signifie changement en Wolof , une langue parlée au Sénégal.

Dans ce billet, nous allons visiter un peu l’histoire de la décennie que je nomme « SOPI » et que d’autres appellent « décennie de l’alternance ».

2000

C’est avec maestria que le Sénégal marque le début de l’histoire africaine du 21e siècle. Le 19 mars 2000, Abdoulaye WADE est élu président de la République grâce à la volonté populaire et par la grâce de Dieu.

Le 20 mars 2000, le président d’alors Abdou DIOUF reconnait avant même la publication des résultats officiels, la victoire de son opposant et l’appela pour le féliciter. Après une campagne menée par des forces politiques coalisées, c’est bien le peuple sénégalais qui en sort victorieux. La prestation de serment au regard de l’immense demande populaire ne pouvait se faire qu’au Stade Léopold Sédar SENGHOR le 01er Avril 2000.

Le 03 avril 2000, Moustapha NIASSE est nommé premier ministre et forme son gouvernement. Le 02 juin 2000, le cardinal Hyacinthe THIANDOUM est remplacé par Monseigneur Théodore Adrien SARR comme Archevêque de Dakar.

2001

Le 07 janvier 2001, une nouvelle constitution est approuvée par référendum, on nota une faible participation à ce scrutin car la majorité des partis appela à voter « OUI ». Suite à un mouvement de grève réprimé par les forces de de police, Balla GAYE, étudiant en 1e année de droit décédera des suites de ses blessures occasionnées par une balle pris dans le dos, le 31 janvier 2001.

Mame Madior BOYE est nommée Premier ministre pour la période de transition, le 04 mars 2001. Le 13 mars 2001, le président de la République envisage de créer un Conseil de la République pour remplacer le Sénat et le Conseil Economique et Social. Le 13 mai 2001, la coalition SOPI remporta les élections législatives.

Le 20 décembre 2001, le Sénégal est endeuillé avec le décès de Léopold Sédar SENGHOR, en Normandie en France. Il est né dans un petit village côtier de Joal. Il a été le chantre et théoricien de la négritude, poète, président et académicien. De partout dans le monde, ses camarades et ses héritiers saluent sa vie et son oeuvre. SENGHOR c’était aussi un francophile.

2002

Le 29 janvier 2002, l’Académie française rend hommage à Léopold Sédar SENGHOR, Jacques CHIRAC, Abdoulaye WADE et Adbou DIOUF assistent à ce grand évènement. Le 09 février 2002, Tony BLAIR Premier ministre britannique est l’hôte du Président WADE.

Le 10 février 2002, le Sénégal s’incline aux tirs aux buts en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football face au Cameroun. Le président WADE décida de créer la Commission électorale nationale autonome (CENA), le 15 février 2002.

Une date historique dans le football sénégalais et africain, le Sénégal bat la France lors de la journée d’ouverture de la Coupe du monde au Japon et en Corée, le 31 mai 2002. Le Sénégal a suivi l’exemple du Cameroun à la Coupe du monde 1990 en Italie, lors de la journée d’ouverture avec l’Argentine. La bande à El Hadji DIOUF fait la fierté de la nation sur la scène internationale. Multipliant les bonnes performances, les lions se hissèrent jusqu’en quart de finale de la compétition. Ils s’inclinent face à la Turquie et ils rejoignirent ainsi dans l’histoire des nations africaines à avoir atteint ce cap, le Cameroun.

Le 26 septembre 2002, le bateau « Le Joola » qui reliait Dakar et Ziguinchor fait naufrage à 23 heures, au large des côtes gambiennes, entraînant avec lui plus de 2.300 personnes. Il avait été immobilisé le 31 août 2001 pour des travaux de réparation et remis en service deux semaines avant cette tragique soirée.

Le 04 novembre 2002, Idrissa SECK est nommé Premier ministre en remplacement de Mama MAdior BOYE qui est limogé elle et son gouvernement pour ses responsabilités en tant que chef du gouvernement dans la tragédie du Joola.