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La décennie « SOPI » 2 au Sénégal

2003

 

Le 01 er janvier 2003, le président Abdou DIOUF devient le 2e Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Suite au IXe Sommet de la Francophonie d’Octobre 2002. Il a pour pour l’un de ses rôles de contribuer à prévenir les conflits et à promouvoir la diversité culturelle au sien de l’espace francophonie.

Le président Abdou DIOUF en 2008 par MEDEF Wikimedia Communs
Le président Abdou DIOUF en 2008 par MEDEF Wikimedia Communs

Le président Abdoulaye WADE est honoré par la visite officielle du président Georges BUSH des Etats-Unis, le 05 juillet 2003 . Il se rend à l’île de Gorée. Et pour la presse nous apprenons un fait insolite. Tous les habitants de cette île dont les maisons se trouvaient sur le parcours du Président, pour des raisons de sécurité sont parqués sur un terrain prévu à cet effet jusqu’au départ de leur hôte.

Abdoulaye WADE & George W. BUSH au bureau oval par Eric Draper Wikimedia Commons.
Abdoulaye WADE & George W. BUSH au bureau oval par Eric Draper Wikimedia Commons.

Le 12 juillet 2003, Abdou Latif COULIBALY sort un livre sur Wade, un opposant au pouvoir, l’alternance piégée? Le 07 juillet 2003, l’usine d’eau minérale Kirène à Diass est inaugurée par le Président de la république sur le signe de la production locale qui remplace l’importation. Le 17 septembre 2003, le premier bus fabriqué par Senbus inddustries à Thies est mis en circulation.

Le 25 octobre 2003, Dj Awadi est lauréat du prix RFI Musique du monde 2003. Il faut aussi rappeler que lors de cette édition le président du jury était Monsieur Youssou NDOUR. Le jour de mon arrivée dans la capitale sénégalaise, pour une aventure qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui par la grâce de Dieu. Je n’avais pas pensé mettre plusieurs années dans ce pays.

Awadi par Seneweb (Flickr de Yahoo)
Awadi par Seneweb (Flickr de Yahoo)

2004

Le 19 mars 2004, le Premier ministre Idrissa SECK couramment  appelé Idy présente un livre blanc des réalisations de l’alternance. Le 21 avril 2004, le président de la République par décret démet son Premier ministre dont les ambitions présidentielles contrariait le projet de réélection nourrie par Me WADE, peut on lire dans la presse. Mais Idy annonce que son limogeage a été conclu pour mettre fin au dualisme au sommet de l’Etat.

Idrissa SECK par Rignese (Wikimedia Commons)
Idrissa SECK par Rignese (Wikimedia Commons)

Au Sud de la France, le Sénégal se voit endeuillé avec le décès du cardinal Hyacinthe THIANDOUM, le 18 mai 2004. Il est le Premier archevêque noir de Dakar en 1962, et cardinal en 1976. Il développa l’utilisation des langues locales dans la liturgie catholique. Il est aussi l’un des grands artisans de la bonne entente islamo-chrétienne au Sénégal.

Le 08 aout 2004, le Sénégal est encore endeuillé avec le décès de Serigne Mourtada MBACKE, fils cadet de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE. Il était couramment appelé l’Ambassadeur du Mouridisme dans le monde entier, ou « Ministre des Affaires étrangères du Khalife Général des mourides ». Il créa de nombreuses instituts islamiques et des écoles franco-arabes.

Le 10 décembre 2004, l’Abolition de la peine de mort est approuvé par l’Assemblée nationale à une écrasante majorité. Les 04 prisonniers condamnés virent leur peine commuée en peine de prison à vie. Depuis 1967 aucun exécution n’avait été mise en oeuvre, dans l’espace CEDEAO le Sénégal rejoignait ainsi les pays comme le Cap-vert, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Le 30 décembre 2004, un nouvel accord de paix est signé entre le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et le gouvernement sénégalais.


Financer les villes d’Afrique

Financer les villes d’Afrique

Quelle initiative financière faut-il mettre en place pour soutenir le développement urbain en Afrique?

 

Les thèmes des transferts et de la fiscalité sont des problématiques qui retiennent l’attention des collectivités africaines.

 

Boulevard du Centenaire à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Boulevard du Centenaire à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

Les transferts de l’Etat contribuent plus ou moins au financement des collectivités locales africaines. La capacité de s’autofinancer varie beaucoup en fonction qu’on soit un collectivité locale urbain ou rurale, qu’on soit riche ou pauvre. Certains considèrent ses transferts comme un échec de la fiscalité locale.

 

Ville de Dakar 2 au Boulevard du Centenaire : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Ville de Dakar 2 au Boulevard du Centenaire : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

 

L’enveloppe que l’Etat met à leur disposition peut être fixé selon trois procédés:

-un pourcentage fixe de l’ensemble des recettes du gouvernement central,

-un montant fixe déterminé annuellement comme tout autre dépense,

-un montant variable déterminé par une formule

 

Ville de Dakar 3 Boulevard du Centenaire : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Ville de Dakar Boulevard du Centenaire 3 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Tout en notant que chaque façon de faire à ses avantages et ses inconvénients. Cette enveloppe est souvent distribué selon des formules de transfert appartenant à deux grands types, à savoir le type péréquatif et le type incitatif.

Le type péréquatif garantit un niveau minimal similaire ou égal de services publics en assurant aux collectivités locales des recettes adéquates. Ce type utilise des indicateurs de la capacité fiscale et/ou des besoins des collectivités locales. Ici, il faut nécessairement éviter de confondre assiette et recettes ou dépenses et besoins.

Ville de Dakar Boulevard du Centenaire à Dakar 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Ville de Dakar Boulevard du Centenaire à Dakar 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

Le second type vise à modifier le comportement des collectivités locales. Les transferts sont conditionnels, ils sont réponses à certains comportements. Les dépenses doivent s’exécuter selon certains critères et dans certains domaines, accompagnés ou non de dépenses financées localement. Toutefois, on peut combiner les deux types mais selon un procédé explicité.

A tous les niveaux, il faut s’assurer que ces transferts ne soient pas pervers. Sinon, l’effort de perception fiscale des collectivités locales peut être réduit par exemple. Pour connaître du succès, François Vaillancourt et François YATTA disent qu’un système de transferts n’aura d’effet que s’ils sont effectivement versés sur une base régulière, transparente et respectant les paramètres du système.


Pouvons-nous vraiment aimer Dieu?

Pouvons-nous vraiment aimer Dieu?

Cette interrogation est à la fois simple et en même temps pleine de questions profondes. N’avez nous jamais ressenti dans notre vie le désir de rentrer en relation avec un Dieu grand, puissant, infini, rempli d’amour pour l’humanité?

Groupe de Louange  Eglise Assemblée de Dieu Bethel à la Pentecôte 2010 Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Groupe de Louange Eglise Assemblée de Dieu Bethel à la Pentecôte 2010 Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

Nous passons une grande partie de notre existence à rechercher à  satisfaire ce grand besoin d’être aimé qui est dans notre coeur. Lorsque nous nous mettons dans la position d’attendre uniquement l’amour, nous recevons une grande insatisfaction. Pour remédier à cette insatisfaction, nous devons faire en mettre temps une action de symbiose à savoir « commencer à donner de l’amour, le vrai ». Cela déclenchera un certain épanouissement et des bénédictions divines sur nous. Pour que cela soit complet nous devons rechercher une relation personnelle et vivante avec le Créateur, qui est la source du véritable amour.

Chorale chantant  : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Chorale chantant Eglise Assemblée de Dieu Bethel 2010 Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

 

Nous sommes quotidiennement inviter à recevoir son amour et à vivre de celui-ci mais aussi à répondre en montrant notre affection et notre reconnaissance. Ces deux valeurs dans un monde en crise peuvent nous rapprocher de la paix qui est recherché au travers des plusieurs traités de paix et accords de certaines institutions internationales.

Dieu nous invite à avoir une relation avec lui, dans laquelle nous pourrions réjouir son coeur de Père par notre amour pour lui.

Bon dimanche à tous,

Que Dieu nous bénisse!


Généralités du Vendredi 08 Mars

Dans le rapport annuel ONU FEMMES 2010-2011, il est dit « A la mi-2011, seulement 28 pays pouvaient revendiquer d’avoir atteint ou dépassé le seuil critique de représentation de 30% de femmes parlementaires et seules 19 femmes étaient aux manettes de leurs pays, en tant que Chefs d’Etat ou de gouvernement. » Il est donc plus que jamais important de donner une position décisionnelle aux femmes en politique.

 

Jeunes femmes : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Jeunes femmes : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».ent aux manettes de leurs pays, en tant que Chefs d’Etat ou de gouvernement. » Il est donc plus que jamais important de donner une position décisionnelle aux femmes en politique.

 

Dans la Déclaration de Kinshasa, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a donné des messages forts à combattre toutes les formes de discrimination et de violence faites aux femmes et aux filles, et les accompagner dans leurs divers projets au travers des paragraphes 23 et 36.

En Février 2000, la Conférence des femmes de la Francophonie réunie à Luxembourg a fixé les axes de la politique de la Francophonie en faveur des femmes. La Déclaration de Luxembourg préconisa approche différente. Elle devrait maintenant utiliser en complémentarité « le changement et l’évolution des rôles et responsabilités des femmes et des hommes » et « la prise en compte systématique de l’égalité entre les femmes et les hommes» dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de toutes les politiques. Au Sommet de Kinshasa, l’OIF s’est engagée a travaillé à actualiser cette déclaration.

L’Union Africaine (UA) n’est pas en reste, le 11 Juillet 2003 à Maputo, le Protocole de Maputo a été adopté dans la capitale du Mozambique. Le 25 Novembre 2005, le Protocole de Maputo est entré en vigueur, avec 15 pays membres de l’organisation panafricaine qui l’avaient ratifié. En 2011, 49 pays sur les 53 que compte l’Union l’avaient signé et 31 ratifié. Il faut cependant noté que le Protocole de Maputo a fait l’objet de nombreuses critiques.

Au  Sénégal la loi sur la parité a été votée en 2010, mais elle a été mise en oeuvre en 2012. Une grande féministe sénégalaise dit que l’élan du progrès doit être rééquilibrant et non placer la femme dans in rôle de complémentarité. Les femmes au niveau de l’assemblée nationale doit aussi jouer leur partition dans toutes les commissions techniques. Les tendances machistes doivent être aussi combattues à l’hémicycle. Des retours dans l’histoire nous révèlent que plusieurs femmes ont été à la base de nombreuses civilisations.

Dans un monde en perte de vitesse, le lien entre l’homme et la femme, le fils et la mère (le lait maternel, la tétée  est un creuset à explorer à fort pour y trouver de larges sillons de paix.

« Réfléchissez à tout ce qu’il sera possible de réaliser lorsque les femmes seront pleinement autonomisées en tant qu’agents du changement et du progrès au sein de nos sociétés. » Michelle BACHELET,  Directrice exécutive ONU Femmes.


La Communauté RD Congolaise de Dakar

Après plusieurs années de léthargie  la Communauté Congolaise du Sénégal (RDC) s’est réunie le Samedi 12 Janvier 2013 de 17h à 19h à l’Ambassade de la République Démocratique du Congo sise au 16, Rue Léo Frobénius Fann-Résidence à Dakar pour une réflexion sur la relance de cette dernière.

A la suite de cette réflexion, un cocktail a été servi aux participants. Invités par le Ministre Plénipotentiaire et Chargé d’Affaires de la République Démocratique du Congo,
Son Excellence Nicolas FATAKI LUNGELE MUSAMBYA. 45 Congolais de Dakar ont assisté à la rencontre.

Logo prise sur le site www.francophonie.org
Logo prise sur le site www.francophonie.org

Le Chargé d’Affaires a informé l’assistance de ses nouvelles charges en plus de ses fonctions actuelles (un article fera l’objet de cette information), après le mot de  bienvenu et de présentation des vœux de nouvel an. Un petit historique retraçant les années de gloire de la Communauté qui s’appelait d’abord << AZAS>> et ensuite                 << ARDECO>> pilotée par le feu Prosper MAKALEBO jusqu’en 1998 a été fait. La transition avec l’équipe des jeunes a plongé la Communauté dans une léthargie.

L’assistance a pris conscience de la nécessité pour les congolais du Sénégal d’être unis, à travers une Communauté dynamique, et pilotée par des meneurs d’hommes disponibles. La Communauté devra être apolitique et laïque, aucun diplomate ne fera partie du Comité et l’Ambassade restera la personne morale de la Communauté.     Les étudiants sont heureux de constater que le message qu’ils ont chanté depuis plus de conq (05) ans, commence à porter son fruit.

Des Congolais échangent : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Des Congolais échangent : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

Un Comité Provisoire a été mis en place pour gérer les intérêts communs de cette communauté et la relancer. Mais avant il a été noté que nous devons défendre les valeurs de base du peuple congolais ; vivre en harmonie fraternelle,et non pas dans la division ; nous devons avoir le même objectif; tout en reconnaissant l’existence de plusieurs types de congolais (cadres, étudiants, médecins et autres). Nous devons garder à l’esprit que chacun de nous a une valeur intrinsèque qu’il peut apporter à la Communauté.

 

Le Comité Provisoire se compose comme suit :

1. Le Professeur Bernard LUTUTALA
2. Mr Francis SALA-DIAKANDA
3. Mr Gaspard ONOKOKO
4. Maman Monique SY
5. Mr Johnny KASANGATI
6. Mr Willy MUSABA
7. Dr Espérence ENDANDA ZAWADI
8. Dr Adèle KISHABAGA
9. Mr Guy GUYGO
10. Premier Conseiller Didier MUKANGU

A l’issue de la première rencontre le Comité Provisoire a formé le bureau ci-dessous :
Président : Prof Bernard LUTUTALA
Vice-Président : Mr Francis SALA-DIAKANDA
Secrétaire : Mr Guy GUYGO
Trésorière : Dr Espérence ENDANDA ZAWADI

 

Drapeau de la RD CONGO : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Drapeau de la RD CONGO : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Pour développer notre patriotisme et nous engager à « bâtir un pays plus beau qu’avant » le Président du Comité préparatoire a encouragé à ne pas ignorer notre histoire, à la veille de ses grandes dates les 16 et 17 janvier 2013 qui sont des évènements tragiques d’assassinat de deux de nos illustres leaders politiques, devenus Héros Nationaux, et figures politiques mondialement reconnues, à savoir Patrice Emery Lumumba (le 17 janvier) et Laurent-Désiré Kabila (le 16 janvier).

En revisitant ces deux faits de notre histoire politique, nous sommes interpellés quant à notre responsabilité vis-à-vis de notre pays; et des enjeux de l’heure auxquels                     il fait face avec cruauté. Car que nous le voulions ou non, nous sommes « unis par [un] sort » commun.

Toute la Communauté est invité a accompagné le Bureau et l’ensemble du Comité provisoire afin de nous aider à aiguiser le degré de notre patriotisme et la reconnaissance de notre sort commun, et à notre vitalité!


Il était un fois « Regards croisés » bis

Le Bureau régional de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale et l’océan Indien (BRAC)a organisé du 25 juin 2012 au 12 Octobre 2012, la 1ère édition du Concours régional dénommé « Regards croisés » pour Jeunes et Professionnels.

Le processus de sélection

Ils ont été nombreux à manifester leur intérêt pour le concours « Regards croisés ». Une liste des candidats présélectionnés a été retenu afin de continuer l’aventure, car la compétition devrait se poursuivre pour la 2e phase.

Dans ce phase la critique littéraire, Mme Emmanuelle DESQUEE et l’écrivain, Monsieur Jean DIVASSA ont accompagné les présélectionnés afin d’améliorer leurs articles sur le fond et sur la forme, être en phase avec le thème de la compétition tout en gardant la trame de fond de votre article préliminaire; aider ceux qui ont rédigé des articles trop ancrés sur leur terroir à aller au-delà de leurs localités pour toucher un public encore plus grand.

Après avoir fait les modifications suites aux conseils de Mme DESQUEE et M. DIVASSA, la dernière évaluation commença et permit de retenir les meilleurs et d’en faire des lauréats.

Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 par DITI IAM 2008
Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 par DITI IAM 2008

A l’issue de cette compétition, 152 candidatures ont été déposées dont 131 candidatures étaient éligibles issues de 13 pays de cette zone.
Le comité de sélection a retenu 20 lauréats pour cette 1e édition du concours . Ils sont originaires de 8 pays de cette zone, aux profils variés. Les critères qui ont guidé le choix des 05 meilleurs articles ont été la pertinence des sujets, la densité dans le développement de l’argumentaire et le style. Nous avons ainsi la liste suivante:

– 1er prix : Monsieur Tahina Lalaina RANDRIANANTOANDRO (Madagascar) pour son article « Dynamisation de l’agriculture urbaine : entre pollution et enjeu pour le développement »
– 2e prix : Monsieur Habmo BIRWE (Cameroun) pour son article « Le développement durable face à la diversité culturelle : Regard sur la part du pluriculturalisme dans les échecs des actions de développement durable au Nord-Cameroun »
– 3e prix : Monsieur Cheko YAFETI (RDC) pour son article « La gouvernance mondiale : une solution pour l’humanité ? »
– 4e prix : Madame Diane Tatyana NININAHAZWE (Burundi) pour son article « Énergies renouvelables, source sûre du développement durable ! »
– 5e prix : Monsieur Eugène Calliope SHEMA (Rwanda) pour son article « Développement humain et politiques macroéconomiques dans les pays en développement : quelle dialectique ? »

Pour les 15 autres lauréats, allez à l’adresse suivante https://www.francophonie.org/IMG/pdf/LISTE_DES_LAUREATS.pdf

Qu’elle fût belle la compétition…

Avant la publication des articles, un contrat d’auteur a été envoyé à chacun des 20 candidats retenus. Ce qui permettra à la maison d’édition intégré l’article dans un  ouvrage collectif. Les 20 articles retenus sont entrain d’être publiés dans un ouvrage collectif.

Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 à la Place du Souvenir Africain par DITI IAM 2008
Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 à la Place du Souvenir Africain par DITI IAM 2008

Le 1er lauréat recevra la somme symbolique de cinq cent euros. Les 4 autres lauréats recevront chacun cinq cent euros. Les 15 autres lauréats recevront chacun un colis symbolique composé de matériels promotionnels et de livres. Cette récompense sera envoyée à l’auteur par l’éditeur, à parution de l’ouvrage. 

L’ouvrage collectif ne sera pas vendu, il sera gracieusement distribué. 500 ouvrages seront distribués pour une large diffusion.


Il est une fois « Regards croisés »

Le Concours

 

Le Bureau régional de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale et l’océan Indien (BRAC)a organisé du 25 juin 2012 au 12 Octobre 2012, la 1ère édition du Concours régional dénommé « Regards croisés » pour Jeunes et Professionnels.

 

Pour l’année 2012, le thème était « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale », qui était le même que celui du XIVe Sommet de la Francophonie de Kinshasa en RDC, du 12 au 14 Octobre 2012.

Jardin de l'ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Jardin de l’ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Les problématiques environnementales, démographiques et économiques constituent un véritable défi pour la gouvernance mondiale. L’implication croissante de la jeunesse et des professionnels du développement dans la gouvernance mondiale durable est une réalité incontournable. Cet  engagement va conduire à une remise en cause des consultations et négociations internationales. Le changement climatique et les politiques de développement sont deux préoccupations qui montrent la place de plus en plus prépondérante des jeunes et des professionnels du développement dans la recomposition de la gouvernance mondiale.

Dans cette optique, le BRAC a conduit une démarche de dialogue intergénérationnel à travers ce concours sur des objectifs communs. Un note spécial est donné aux échanges du niveau régional pour les réponses à apporter aux enjeux planétaires.

Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Les candidats devaient produire des textes sur des aspects d’intérêt tels que :

  • biodiversité, changement climatique, vulnérabilité écologique et gouvernance internationale de l’environnement ;
  • création de richesses et d’emplois, croissance économique, stratégies économiques et gouvernance mondiale de l’économie ;
  • acteurs politiques, sociaux et économiques, solidarité socio-économique et gouvernance équitable ;
  • diversité culturelle, droits humains et altermondialisation.

Pour participer au concours, il faillait être un professionnel du développement (profession en lien avec le développement) ou un jeune (avoir entre 15 et 30 ans). Il faillait être ressortissant ou résider légalement dans un Etat de l’Afrique centrale ou de l’océan Indien à savoir le Burundi, le Cameroun, les Iles des Comores, le Congo, le Djibouti, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Madagascar, l’Ile Maurice, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Sao Tomé & Principe, les Seychelles, et le Tchad. Il faillait s’engager à démultiplier les résultats de l’opération auprès d’autres jeunes et professionnels du développement de son pays.

 


Voyage au coeur de l’Internet Governance Forum (IGF) 2012 (2e épisode)

Heydar Aliyev Airport Project by ARUP (Wikimedia Commons)
Heydar Aliyev Airport Project by ARUP (Wikimedia Commons)

Invité par la Direction de la Francophonie du Numérique à participer au septième Internet Governance Forum (IGF) à Bakou, je me suis donc rendu en Azerbaïdjan,  du 5 au 9 Novembre 2012. Une expérience intéressante, que j’ai eu envie de partager ici. Après le récit de mon invitation, voici donc comment s’est déroulé mon voyage vers Bakou.

Après les cinq heures d’attente à Casablanca, je m’envole pour Istanbul sur un vol régulier de Turkish Airlines. Nous foulons le tarmac de l’aéroport international Atatürk d’Istanbul à l’heure indiquée, et je me rends au poste de police pour faire les formalités qui vont me permettre de poursuivre la dernière partie de mon voyage. Dans les couloirs, je me rends compte que je suis le seul noir, et des policiers m’interpellent et me posent quelques questions auxquelles je réponds dans mon anglais boiteux. A Istanbul, l’attente n’est pas longue – environ 1h30 – et là dans les boutiques de l’aéroport j’ai pu croiser d’autres noirs.

Après neuf années sans avoir pris de transport aérien, je ne suis pas bien au fait de la nouvelle réglementation. Au poste de police pour regagner notre appareil, je suis dépossédé de mon déodorant, qui est directement mis dans un broyeur. Dans la file d’attente après moi, d’autres personnes se voient privées, selon le même processus, de leur bouteille d’eau. A la suite de cela, je vais me rapprocher d’autres voyageurs pour poser la question de savoir pourquoi sommes nous ainsi dépossédés de nos biens. Un passager aura l’amabilité de m’expliquer qu’on m’accepte que des flacons ou bouteilles de 150 ml  uniquement.

Sans trop de retard, j’embarque sur un vol de la Turkish Airlines à destination cette fois-ci de Bakou, cette ville de la Mer Caspienne. Le vol se passe très bien et j’arrive dans ma ville de destination après avoir quitté mon chez moi le samedi à 3 heures du matin. En quittant l’avion pour les locaux de l’aéroport, je me rends bien compte que je ne connais pas ce froid et je m’engouffre vite dans le bus qui doit nous y conduire. Nous sommes le dimanche 4 Novembre 2012, aux alentours de 3 heures et demi du matin. Comme l’Azerbaïdjan n’a pas d’ambassade à Dakar, des dispositions avaient été prises pour avoir le visa à l’entrée. Après toutes les formalités, le comité d’accueil nous conduit dans un mini bus, et je dois me mettre à la tâche avec mon anglais. Et là, je suis heureux de voir que la jeune étudiante du service accueil du comité d’organisation parle français et on se met à échanger.

Je rejoins ma chambre d’hôtel à 5 heures 30, je remercie par la prière Jésus-Christ de m’avoir gardé en vie et permis de bien arriver. Ensuite, je cherche à joindre Dakar mais hélas mon téléphone de chambre ne passe pas, malgré mes maintes insistances et les instructions du service de réception de l’hôtel.

J’avais décidé de faire le culte d’adoration à Jésus-Christ à la Communauté chrétienne International de Bakou, et j’avais déjà pris tous les renseignements nécessaires auprès de notre jeune hôtesse d’accueil du bus. Mais une fois au lit je n’ai pas pu me lever à 9h30 pour assister au culte à 10h. Et j’ai passé quasiment toute la journée au lit, que je n’ai quitté que vers 16h.

Ensuite, en fin d’après-midi j’ai rencontré les autres membres de la délégation déjà présents et prêts à assister au Forum sur la Gouvernance d’Internet (mondiale).


Programme de subventions à la communauté Internet Society (ISOC)

Initiation à l'utilisation des ordinateurs XO au CEM de l'Ile de Mar (Région de Fatick/Sénégal) dans le cadre d'un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d'ISOC
Initiation à l’utilisation des ordinateurs XO au CEM de l’Ile de Mar (Région de Fatick/Sénégal) dans le cadre d’un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d’ISOC : « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».

L’Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif fondée en 1992. Elle fournit un encadrement en matière de normes, d’éducation et de principes directeurs liés à l’Internet.

Chaque année, elle lance deux sessions de son programme de subventions à la communauté établit dans le but d’aider ponctuellement les chapitres et les membres de l’Internet Society dans leurs projets.

 

Ces projets doivent faire avancer la mission et les objectifs d’Internet Society; servir les communautés des chapitres; favoriser un travail de collaboration entre les chapitres et les membres individuels; accroître et favoriser le partage de connaissances dans la communauté d’Internet et enfin encourager la continuité et la pertinence des chapitres.

 

La première session 2013 de ce programme de subventions à la communauté est ouvert du 04 Mars 2013 au 01er Avril 2013.

Un collégien avec un XO au CEM de l'Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d'un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d'ISOC : « Crédit Photo : Etienne prénom (Billy) TSHISHIMBI ».
Un collégien avec un XO au CEM de l’Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d’un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d’ISOC : « Crédit Photo : Etienne prénom (Billy) TSHISHIMBI ».

Les projets présentent peuvent être de tout ordre ayant une connexion avec l’Internet et ses sujets connexes. Mais toutes fois pour accompagner les uns et les autres, elle propose des domaines d’intérêt spécifiques abordant directement ou indirectement ses principaux objectifs stratégiques. Les domaines sont destinés à fournir une approche plus ciblée pour subventionner le développement de projets. Il est important de noter que ces domaines d’intérêt ne limitent pas les sujets auxquels les chapitres et les membres internationaux pourraient accorder une bourse pour leur communauté. Les critères financiers et les critères de sélection sont présentés sur son site.

Pour cette session, ISOC a retenu les domaines d’intérêt spécifiques suivants :

  • IPv6
  • Création de contenu local (encourager la demande et l’utilisation d’Internet pour une communauté spécifique).
  • Encourager l’approche multi-parties prenantes aux questions techniques et politiques
  • Interconnexion et échange de trafic.

Les personnes et les entités en droit de demander les fonds sont uniquement les chapitres et les membres individuels d’Internet Society en règle à la date de la demande et pendant toute la durée de financement du projet. On peut être financé plusieurs fois, pour cela il faudra avoir fournir tous les documents justificatifs de la fin du projet antérieur. L’acceptation d’un projet est communiqué au candidat via un courriel et aussi publié sur le site www.internetsociety.org.

Initiation 2 à l'utilisation des ordinateurs XO au CEM de l'Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d'un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d'ISOC : « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».
Initiation 2 à l’utilisation des ordinateurs XO au CEM de l’Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d’un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d’ISOC : « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».

Pour chaque session du programme, un projet peut se voir attribuer une subvention pouvant aller jusqu’à 10.000 Dollars US, néanmoins un minimum de 25 % du budget total du projet devra provenir d’autres sources.

Durant l’exécution du projet, des rapports intermédiaires sur l’état d’avancement du projet devront être adressés au comité des projets d’ISOC. Les rapports devront préciser les éléments suivants :

 

Un rapport définitif devra être remis au plus tard 30 jours après la conclusion d’un projet.

En cas de questions sur les domaines d’intérêt, veuillez contacter projects@isoc.org

N.B: Le programme de subventions à la communauté est ouvert jusqu’au 01er Avril 2013.

La traversée pour atteindre le CEM de l'Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d'un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d'ISOC : « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».
La traversée pour atteindre le CEM de l’Ile de Mar (Région de Fatcik/Sénégal) dans le cadre d’un projet soutenue par le Programme de subventions à la communauté d’ISOC : « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».

Au courant du dernier trimestre 2010, les  les initiateurs du projet Ile de Mar ont rencontré le Bureau d’ISOC Sénégal afin de les accompagner dans la prise en main de l’OLPC (One Laptop Per Child) XO par les enseignants et les collégiens.  Le projet consistait à équiper le CEM de cette île du Saloum de 100 OLPC  XO avec un serveur XS intégrant  moodle et un serveur d’activités pédagogiques. En Septembre 2011, Internet Society Sénégal a obtenu une bourse dans le cadre du Programme de subventions à la communauté d’ISOC; afin d’accompagner ce projet au titre de la formation des enseignants et des collégiens à l’OLPC XO. Son projet a été retenu, et la dernière visite à l’Ile de Mar par ISOC Sénégal a été faite du 08 au 10 Février 2013.

N.B: Le XO est le nom de la première machine construite par la fondation OLPC

 


Un acteur d’Internet aujourd’hui: Internet Society (ISOC)

L’Internet Society (ISOC) est une organisation internationale à but non lucratif. Elle est gérée par un comité de direction ayant à sa tête une Présidente, Mme Lynn St Amour. Ils sont tous dévouées à s’assurer qu’Internet reste ouvert, transparent et défini par tous.

Ces personnes sont indépendantes dans leurs choix, leurs compétences et leurs autorités ne souffrent d’aucunes contestations en matière de politiques d’Internet, de normes technologiques, et de développement futur.

ISOC ne s’intéresse pas uniquement à l’avancée technologique, ISOC travaille à créer les conditions qui vont permettre à Internet de continuer à grandir et à évoluer comme ce catalyseur de l’innovation, du développement économique et du progrès social pour  la planète entière.

Avec des bureaux dans le monde entier, ils travaillent à assurer qu’Internet et la toile construite sur ses bases :

-A continuer de se développer comme une plate-forme ouverte permettant aux individus de partager leurs idées et de se connecter de façon innovante ;

-A répondre aux besoins économiques, sociaux et éducatifs des individus partout dans le monde aujourd’hui et à l’avenir.

Photo prise lors d'une activité ISOC Sénégal
Polo confectionné pour préparer le 20e anniversaire d’ISOC monde: « Crédit Photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI».

ISOC connait la croissance en terme de membres et de Chapitres. Les conditions d’adhésion, le règlement intérieur et la conduite d’ISOC permettent à des profils très variés et divers de pouvoir intégrer l’organisation. Ils ont ainsi décidé de se joindre à ISOC pour partager sa mission et promouvoir le développement ouvert, l’évolution et l’utilisation de l’Internet au bénéfice de toute la planète. On peut retenir ses quelques chiffres:

-55 000 membres 

-presque 90 Chapitres dans le monde entier ainsi que par plus de

-130 organisations et sociétés membres

Pour conclure, notons qu’elle travaille avec toute une gamme de partenaires variés  et transversaux pour s’assurer que la voix du citoyen lambda, que son expertise et son imagination continuent à guider le développement de l’outil qu’est Internet.