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La lecture de la crise malienne en Novembre 2012

Dans le cadre de la 4e édition du colloque international  »Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux »,  la Fondation Konrad Adenauer organisa du 13 au 14 Novembre 2012 à Dakar au Sénégal du 13 au 14 Novembre 2012 dans ses locaux au quartier Mermoz, le dit colloque autour du thème  ‘’Religion, paix et développement’’. 

Dans l’après-midi du mardi, un groupe de participants s’est retrouvé en pour approfondir cette question à partir de la communication faite par le Dr. Bakary SAMBE, enseignant chercheur au Centre d’Etude des Religions (UFR CRAC) à I’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.

Un rappel historique a été fait sur la constitution des différents gouvernements en République du Mali qui ont été souvent hétérogène et non mono ethnique. Dans son approche pour rallier les populations de Tombouctou, Iyad Ag Agali a échoué. Il s’est replié sur Gao et Kidal. La chute de l’armée malienne est dû au retrait tactique demandé par le Président de la République qui est le Chef suprême des armées.

Lors de cette conférence, il est noté que les armes récupérées par les rebelles après le repli stratégique de l’armée malienne sont plus importantes qui celles ramenées de la Lybie. La place de la France doit être reconsidérée car les déclarations d’indépendance des mouvements du Nord ont été faite sur France 24 et TV5. Le premier embargo de la CEDEAO a été décrié par la population car elle affaiblissait le Sud par rapport au Nord qui avait la possibilité de se ravitailler en armes par l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.

Amadou Toumani TOURE (ATT) a été à l’origine de cette crise parce qu’il a habitué les organisations du Nord à des financements, et lorsque cette argent été terminé, ils reprenaient les armes. Un rappel sur le contact arabo-africain a été faite à la suite de la présentation de la pénétration arabique en Afrique en 252 après l’Hégire. Sur le continent lors que l’Islam a été présenté, les Africains n’ont pas posé les questions opportunes par rapport aux engagements qu’exigeait cette foi.  Des atrocités ont été faites par les musulmans afin de convertir les Africains. Les jihadistes ont détruits les empires en Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est.

Une note forte a été faite pour nous rappeler que la crise au Mali n’est pas une crise malienne mais une crise sous-régionale et transfrontalière.

Sur l’intervention armée les positions étaient différentes. Certains ne sont pas d’accord avec un appui logistique de la France à cette intervention. D’autres appellent à aider le Mali et l’invite à accepter l’aide militaire de ses amis.

Les autorités religieuses se sont de tout temps pleinement engagées dans les questions sociales et aussi dans la crise. Elles ont été les premières à aller voir le capitaine Sanogo pour lui demander qu’elle fût le sens de son action.

Une lecture économique nous a été faite de la crise en affirmant que celui qui contrôle notre économie nous contrôle en rappelant notre monnaie qui est le Franc des Colonies  Françaises d’Afrique (CFA). L’affaiblissement de l’Etat sahélien a fragilisé les économies locales ce qui a conduit les populations a accepté toutes formes d’aide sans comprendre les contreparties que cela leur imposaient.

Un fait historique a été porté à notre connaissance. Depuis le coup d’Etat de 1968, l’armée n’était pas en odeur de sainteté avec la population. L’armée s’est aussi sentie trahi par les populations de Gao. Depuis 20 ans, la démocratie a été de façade au Mali. La force d’un Etat se sont ses renseignements généraux et depuis longtemps ses services sont démembres sans en refaire un redéploiement stratégique.

La question des minorités ethniques au Mali avait été prise en charge par la loi de décentralisation.

Quelques participants lors de la 4e édition du colloque international ''Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux'' organisée par la Fondation Konrad Adenauer à Dakar
Quelques participants lors de la 4e édition du colloque international  »Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux » organisée par la Fondation Konrad Adenauer à Dakar: « Crédit Photo : Oumar DIOUF »

 

 


En avant pour le XVe Sommet de la Francophonie Dakar 2014

Une délégation de l’OIF à Dakar

Après le XIVe Sommet de la Francophonie des Chefs d’Etats et de Gouvernements à Kinshasa, du 12 au 14 Octobre 2012 en RDC, c’est autour de Dakar d’être dans le viseur.

Logo prise sur le site www.francophonie.org
Logo prise sur le site www.francophonie.org

Ainsi, une mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par Ousmane Paye, Conseiller spécial du Secrétaire général de la Francophonie, s’était  rendue à Dakar du 22 au 24 février 2013 pour remettre au Comité national d’organisation du prochain Sommet de la Francophonie qui se tiendra dans la capitale sénégalaise en 2014, les prérequis techniques et matériels relatifs à l’organisation de cet évènement. Nous tenons à rappeler que ce sommet sera le XVe. 

Cette cérémonie c’est faite en présence de Monsieur le ministre de la Culture, Abdoul Aziz MBAYE qui est le président du Comité national d’organisation du Sommet de Dakar, le 22 Février 2013. Les documents de l’OIF concernant le sommet lui ont été remis. Monsieur Mor NGOM, Ministre et Directeur de cabinet du président de la République, Monsieur Bruno DIATTA, Chef du Service du Protocole présidentiel, Madame Penda MBOW Représentante personnelle du chef de l’Etat au Conseil permanent de la Francophonie (CPF), Monsieur Jacques Habib SY, Délégué général du Sommet, Docteur Jacques Habib Sy, et plusieurs autres personnalités et représentants des départements impliqués ont assisté à cette cérémonie.

Le Conseiller spécial du Secrétaire général a notifié que les défis pour un tel sommet sont d’ordre logistique (avec le bon accueil de toutes les délégations), politique (mobilisation des chefs d’Etat francophones et de l’opinion publique) et enfin évènementiel (visibilité dans les médias).

Le train est vraiment en marche

Cette fois-ci, Monsieur Mankeur NDIAYE, ministre des Affaires étrangères, accompagné de son collègue de la Culture, Monsieur Abdoul Aziz MBAYE, a conduit la délégation sénégalaise qui a rencontré le Secrétaire Général de la Francophonie, le Président Abdou DIOUF le 04 Mars 2013 à Paris au siège de l’organisation. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités préparatoires du Sommet de Dakar de 2014.

Boulevard du Centenaire à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Boulevard du Centenaire à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

                                                                                                                                                                                                                                          Le Président Abdou DIOUF a assuré la délégation sénégalaise de son plein soutien pour que le sommet de Dakar soit une réussite, rappelons que le Secrétaire général est Sénégalais.

Il a organisé le sommet de la Francophonie à Dakar en 1989, en sa qualité de Président de la République du Sénégal, et que le Sommet de Dakar sera son dernier sommet en qualité de Secrétaire général de la Francophonie. Alors ce sommet représente beaucoup pour le Président Abdou DIOUF, et il sera chargé de symbole.

Une action de la jeunesse

Nous voulons aussi lancer un appel à tous les amis de Mondoblog afin de se joindre à des jeunes qui réfléchissent et veulent créer le buzz pour conduire la francophonie à Dakar à organiser un pré-sommet des jeunes francophones de deux (02) ou trois (03) jours.

Le Président Abdou DIOUF a dit à Québec lors du Premier Forum Mondial de la Langue Française (FMLF) en Juillet 2012 « Vous les jeunes, vous la société civile (…) bousculez-nous, étonnez-nous, inspirez-nous pour le présent et pour l’avenir ! ».


Le Bissap au Sénégal

Le Bissap ou oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa) est un légume de type africain dont la culture est en pleine expansion. Il est de la famille des malvacées qu’il partage avec le coton et le gombo.

Photo prise sur le site https://www.tpsnet.sn/
Photo prise sur le site https://www.tpsnet.sn/

Il a besoin d’une pluviométrie de 600 à 800 mm bien répartie dans le temps. Le bissap résiste à la sécheresse en raison de son système racinaire pivotant qui lui permet d’explorer les couches profondes du sol en cas d’arrêt des pluies. Il pousse dans différents sols. Il s’accommode à des sols pauvres mais donne de meilleurs résultats en sols humides et fertiles (sols riches en matières organiques et en éléments nutritifs).

Il y a deux types botaniques de bissap caractérisés par la couleur des calices. Un type rouge qui est apprécié pour les infusions, les jus, les confitures, les gelées, etc. Un type blanc qui est plus utilisé dans la préparation des sauces.

Au Sénégal on a deux variétés de type rouge:

-Le Vimto (la SOBOA en a fait un de ses jus qu’il commercialise au Sénégal sous le même nom).

-Le Koor

Elles sont cultivées pour leurs calices afin de faire des jus riches en vitamine C; et font l’objet d’un commerce florissant.

Le Vimto est demandée par l’industrie du thé et par les pays d’importation de Bissap grâce à ses propriétés de goût et de couleur.

Photo prise sur le site www.cherryvegzombie.blogspot.com
Photo prise sur le site www.cherryvegzombie.blogspot.com

Le Bissap est une culture traditionnelle pratiquée généralement pour l’autoconsommation ou la vente locale dans les villages et dans les marchés urbains.L’essentiel de la production est achetée après la récolte et le séchage (janvier et février) pour être revendue dans les marchés urbains. Les exportateurs achètent chez les agriculteurs ou les reventeurs.

Les prix partiqués varient selon les régions et les périodes de commercialisation. Les unités de mesure sont la « bassine » ou le « pot de tomate grand modèle ». Les régions qui produisent le plus sont celles de Louga, de Thiès, de Fatick et de Kaolack.

Photo prise sur le sites www.niokobok.com
Photo prise sur le site www.niokobok.com

L’ouverture du marché du Bissap vers l’exportation est récente. Les grands importateurs de Bissap sont les Etats-Unis et l’Allemagne.


Dans une semaine ‘La femme’ sera honorée

Prise du site www.codesria.org
Prise du site www.codesria.org

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) et l’Université Cheikh Anta Diop ont le plaisir de vous inviter le vendredi 08 mars 2013, à partir de 15 heures 30 à l’UCAD II, au visionnage du film-documentaire Les Mamans de l’Indépendance réalisé par Diabou Bessane. Le film sera suivi par un débat sur le thème « De l’indépendance à la parité… la longue marche des femmes ! »  modéré par le Professeur  Aminata Diaw Cissé avec comme intervenantes principales le Professeur Rokhaya Fall et le Dr Awa Kane.

Cette table ronde organisée dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme donne l’occasion au CODESRIA et à l’UCAD de célébrer et de rendre hommage à la contribution de la femme africaine aux combats pour la démocratie en Afrique et de prolonger la discussion entamée l’année dernière à la même date sur le rôle des femmes dans l’espace politique africain.

En marge de la table-ronde sera organisée une exposition-vente de publications du CODESRIA. Exceptionnellement, plusieurs titres parmi celles-ci seront mis en vente au prix unique de 1000F CFA l’unité.


AfriNIC, le Registre Internet Africain chargé des adresses IP

AfriNIC

AfriNIC, le Registre Internet Régional (RIR) pour l’Afrique est l’un des cinq RIR aui au niveau global forment le Number Resources Organization (NRO). AfriNIC est une organisation associative non gouvernementale à but non lucratif. Depuis sa création, en 2005, AfriNIC alloue et gère les adresses IP (v4 et v6) et les numéros de système autonome (ASN) pour les Opérateurs Africains. Au fil des années, AfriNIC a connu une forte croissance tant au niveau de ses membres, que de sa communauté et même au-delà.

Carte prise sur le site www.tourisme-en-afrique.net
Carte prise sur le site www.tourisme-en-afrique.net

Nos principes services

-Nous gérons, allouons et enregistrons les adresses IP (Protocole Internet) et numéros de système autonome (ASN) utilisés dans la région.

-Nous facilitons et coordonnons l’élaboration des règles de gestion de ces ressources Internet et assurons leur implémentation opérationnelle.

-Nous organisons des formations sur les technologies et les Services de l’Internet y compris les fondamentaux sur la gestion des ressources.

-Nous offrons une base de données publique renseignant avec précision l’utilisation des ressources allouées dans la région.

Nos valeurs

-Nous nous engageons à opérer dans la transparence, le professionnalisme et l’efficacité.

-Nous nous engageons à servir nos membres avec intégrité dans toutes nos actions, à tout moment et partout.

-Nous reconnaissons et valorisons les contributions tant individuelles que celles réalisées en équipes.

-Nous reconnaissons la diversité culturelle et linguistique qui caractérise notre région. Nous sommes une organisation de veille technologique et encourageons le développement continu et l’innovation.

-Nous valorisons la collaboration et la coopération avec d’autres

Notre mission

Servir la communauté africaine à travers une gestion efficace et professionnelle des ressources Internet (adresses IP et ASN) et promouvoir l’utilisation des technologies ainsi que la gouvernance de l’Internet basé sur des principes participatifs et multisectoriels.

Notre mission

« Promouvoir l’utilisation des technologies Internet et l’élaboration de ses politiques dans la région africaine ».


Souvenir du 30 juin 2008 à Dakar avec l’AMEECOD ter

Je pourrais empreinter les propos d’Obama et dire « Je m’engage à ce moment de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l’union que si nous comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants. »

A plusieurs reprises, je me suis posée la question qu’a fait le Congo pour moi. Aujourd’hui ma démarche est toute autre que puis je faire pour le Congo ? Nous sommes à la bonne époque, au bon moment libère le potentiel qui est en toi et cela dépeindra sur le pays.

A la communauté estudiantine africaine ici représentant je dirai, soyez les interlocuteurs de notre pays auprès de vos autorités et de nos camarades. Serrons nous les coudes car notre survie en dépend dans un monde ou les ensembles ont un poids croissant. Soyez véritablement des frères et des sœurs pour nous dans ce combat.

J’exhorte encore le peuple Congolais dans son ensemble à être reconnaissant à Dieu, car notre situation n’est guère bonne mais elle aurait pu être pire. Car en 1994, si homme se serait levé pour dire aux Congolais que vous connaîtriez des temps plus durs que le régime de Mobutu personne ne l’aurait reçu. Alors ne croyons pas que nous connaissons le pire.

Une recommandation, pour ce que nous avons reconnaissance, reconnaissance, reconnaissance et pour les manquements continuons de prier et encore prier.

Chers compatriotes,

Tenons donc bon. Demeurons unis, déterminés et mobilisés. Le Congo de nos rêves est à notre portée. Oui, nous pouvons !

Bonne fête à tous.

Que Dieu bénisse le Congo.

Que Dieu bénisse l’AMEECOD.

Drapeau de la RD CONGO
Drapeau de la RD CONGO


Souvenir du 30 juin 2008 à Dakar avec l’AMEECOD bis

 

Carte prise sur le site de www.rfi.fr
                      Carte prise sur le site de www.rfi.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre attention comme l’a dit le Chef de l’Etat dans son discours lors du 47e anniversaire, doit maintenant se tourner résolument vers la reconstruction du pays. Comme définit par Lui, je nous exhorte à travailler à la réalisation des cinq chantiers à savoir l’Emploi, le Logement, les Infrastructures, Eau et Electricité, Santé et Education. Ayons foi en notre pays.

Dieu nous a donné les moyens, et les circonstances sont des plus opportunes. Je nous dirai que nous sommes à la bonne époque, des challenges nous font face, qui à la suite des Lumumba continuera le combat, enfants du Congo, je pleurs qui me conduira vers ma destinée, qui me conduira vers ma destinée? Tu t’es éparpillé à la surface du globe, instruis toi et revient. Là ou tu te trouves parle de moi oh vante mes mérites. Enfants du Congo le rêve t’est permis tu ne seras plus violée, tu ne seras plus soldat car nous tes grands frères et sœurs nous nous engageons à défendre ta croissance vers une vie pleine et pleine d’espoir. Je peux penser à Lumumba qui disait « Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang

Aujourd’hui la lutte est toute autre, elle est économique et managériale. Nous devons apprendre à gérer le temps. Je pense que 50 % du développement du Continent passe par le respect du temps. La RDC doit se lancer dans une politique de charme et dans cette optique j’appelle les autorités de notre ambassade à faire comprendre à Kinshasa, l’importance actuelle de Dakar j’allais dire le Sénégal afin qu’on soit y soit représenté au plus haut niveau.

« Je nous demanderais à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de cette grandiose entreprise». L’Afrique attend le réveil de la RDC, car rappelez vous elle en n’est sa gâchette, un fusil peut-il fonctionner sans cet élément? A cette question je répondrais non.

Il y a deux cent vingt et un ans, un groupe d’hommes s’est rassemblé dans une salle et avec ces simples mots, lançaient l’aventure inouïe de la démocratie américaine. Cela fut le cas 48 ans en arrière. Et aujourd’hui c’est à nous de rêver que le Congo occupe sa place de leader. Hélas nos rêves seuls ne peuvent suffire, un engagement de soi s’impose. Nous prendrons de grands risques, pour réduire l’écart entre la promesse de nos idéaux et la réalité de notre temps.


Souvenir du 30 juin 2008 à Dakar avec l’AMEECOD

Affiche d'Aristote MPOMBO
Affiche d’Aristote MPOMBO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chers compatriotes, honorables invités

Nous célébrons ce jour le 48ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.

Fruits des sacrifices consentis par les Pères de l’indépendance, aujourd’hui nous avons l’obligation patriotique de perpétuer la mémoire. Et oui, cette victoire traduisait le rêve du peuple congolais tout entier de bâtir, au coeur de l’Afrique, une nation prospère, un pays puissant, une locomotion du développement de l’Afrique.

La réalisation de ce rêve a été parsemée d’embûches, du fait des douloureux événements aussi bien politiques, économiques que socioculturels survenus dans notre pays dès les premières heures de l’indépendance. Oeuvrons chers compatriotes à fermer définitivement cette page.

Le chemin vers la démocratie a été très long, des hommes comme Simon Kimbangu, Kitawala, Moise Tschombé, le grand Patrice Lumumba, Etienne Tshisékédi pour ne citer que ceux là, ont appelé de tous leurs vœux l’instauration d’un nouvel ordre institutionnel. Nous avons tous l’obligation de respecter, de préserver et de consolider cette démocratie.

Ce 30 juin est encore singulier, en ce que les manifestations commémoratives ont pour principal siège la ville de Kananga, ville pleine de symbole, dans la province du Kasaï Occidental. A la Table Ronde de Bruxelles ou fut négociée l´indépendance du Congo, les différents représentants congolais s´étaient mis d´accord pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de sa position centrale.


Histoire des Assemblées de Dieu ter

Photo sur le chantier de la futur Eglise des Assemblées de Dieu à Fatick en 2007
Photo sur le chantier de la futur Eglise des Assemblées de Dieu à Fatick en 2007

Dans environ 1913, plusieurs pasteurs et dirigeants se séparent de l’Eglise de Dieu en Christ  et d’autres confessions. Ce clivage est dû, en partie, à des tensions raciales et sociales causées par les lois ségrégationnistes. Un autre facteur-clé de la séparation est due à l’absence de structure d’appui pour l’effort missionnaire dans le monde. Pas mal de premiers dirigeants des Assemblées de Dieu et des pasteurs ont été ordonnés ou soit reçu leurs nominations au  l’Eglise de Dieu en Christ.  Il y avait aussi une séparation d’avec les non-pentecôtistes chrétiennes sur « Les premiers éléments de preuve matérielle du baptême dans l’Esprit Saint».

En 1914, de nombreux ministres et de laïcs ont commencé à se rendre compte de la portée de ce réveil, et de certains problèmes pratiques qu’il causait. Comme la reconnaissance formelle des ministres, l’approbation et l’appui des missionnaires, l’unité de doctrine, la littérature évangélique, et une école de formation permanente biblique ont été autant de questions qui nécessitaient d’être traités. En Avril 1914, environ 300 prédicateurs laïcs de 20 États des Etats-Unis et de plusieurs pays étrangers se réunissent en « Conseil général » à Hot Springs, au Arkansas, afin de discuter et de prendre des mesures sur ces questions et d’autres besoins pressants.

Ce rassemblement de frères voit le jour avec le nom de Conseil général des Assemblées de Dieu. Les Assemblées de Dieu ont vu au début de leur histoire, le départ de plusieurs frères et serviteurs de Dieu  à cause de ce que le 4e Conseil général avait adopté la doctrine de la Trinité, en octobre 1916 à Saint – Louis. Ceux qui se sont retirés, étaient connus comme ceux qui baptisaient «au nom de Jésus-Christ» et non pas «au nom de Le Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Les Assemblées de Dieu ont au début de leur histoire adoptée le 16 vérités fondamentales, ce qui est pratiquement inchangé. De nombreux groupes chrétiens partagent certaines ou l’ensemble de ces principes. Quatre sont considérés  primordiales, ce sont:

-Le salut par Jésus-Christ                                                                                                                         -Le baptême dans le Saint-Esprit                                                                                                            -La guérison divine                                                                                                                                   -La seconde venue du Christ


Histoire des Assemblées de Dieu bis

 

Ecole Georges Flattery des Assemblées de Dieu à Kaolack au Sénégal.
Ecole Georges Flattery des Assemblées de Dieu à Kaolack au Sénégal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 01er Mai 1904, une action du Saint-Esprit éclata dans l’église épiscopale méthodiste de Lake Avenue à Pasadena en Californie. Cette même nuit, il rédigea des remarques prophétiques dans son journal. Il commença à énumérer les futurs dangers qui certainement allaient talonner de près le grand réveil à venir dont il pensait qu’il était proche « Beaucoup d’églises passeraient à côté du réveil parce qu’elles seraient restées dans l’auto-satisfaction.».

En 1906,  il eu une réunion à Azusa Street Mission dans la ville de Los Angeles, qui a attiré les croyants du monde entier. Le dimanche matin du 15 avril 1906, une sœur noire fréquentant les réunions de Seymour sur le porche frontal, assista à un culte à l’église New Testament Church du pasteur Smale et parla en langues. La petite réunion de prière de Seymour dut déménager du porche frontal de Bonnie Brae Street pour s’installer au 312, Azuza Street à cause du nombre croissant de visiteurs. Là, ils avaient loué un vieux bâtiment qui avait été autrefois une église méthodiste située au centre de la ville, mais devenue alors depuis longtemps inutilisable pour des réunions.

Le bruit courut « comme un feu dans du bois sec » à propos de ce qui était arrivé au petit groupe de prière de Seymour. Bartlemen avait écrit une flopée d’articles et de tracts et s’était constamment déplacé dans les environs de la ville pour exhorter les églises et les groupes de prière à rechercher le Seigneur en vue d’un réveil. Ils aspirait à voir le Seigneur accomplir à Los Angeles ce qu’Il avait récemment fait au Pays de Galles. Au bout d’un moment, Bartlemen commençait à ressentir que ce qui allait survenir à Los Angeles serait différent de ce qui avait eu lieu au Pays de Galles, et il commença à prophétiser la venue d’une « autre Pentecôte ».

Le réveil s’est propagé rapidement au Missouri, au Texas, en Californie et ailleurs. Ceux qui viennent de connaître le réveil ne sont pas généralement bien accueillis par les églises établies, et ils sont contraints d’évoluer en dehors des mouvements connus de cette époque. Ces personnes ont demandé à leurs propres lieux de culte, et ont fondé des centaines de congrégations pentecôtistes distinctement.