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87e session du Conseil permanent de la Francophonie : la communauté francophone est mobilisée pour aider les pays en crise ou en sortie de crise.

Présidée par Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, la 87e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a vu la participation des représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce vendredi 15 mars 2013 à Paris en France. Plusieurs sujets ont été traité, et il ressort de ses travaux que les situations politiques au Mali, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Togo et en Guinée ont retenu leur attention.

Une décision phare et à retenir de cette session est la désignation de la Côte d’Ivoire comme pays qui abritera les 8es Jeux de la Francophonie prévus en 2017. Cela se fera après la France, qui recevra les  7es Jeux du 07 au 15 septembre 2013 à Nice.

Forum mondial des femmes francophones

Ce 20 mars 2013 à Paris, le ministère français des Affaires étrangères et européennes, en partenariat avec l’OIF organisera le premier Forum mondial des femmes francophones. Il recevra 400 femmes issues de la société civile, venues du monde entier.

Livres et Auteurs du Bassin du Congo au Salon du livre de Paris

Dans le cadre du Salon du livre de Paris, le Congo est à l’honneur avec ses auteurs et leurs livres. Plusieurs activités diverses seront proposées. Retenons les dates du 22 au 25 mars 2013 à Paris.

Le Bureau régional de l’Organisation Internationale de la Francophone (OIF) pour l’Afrique centrale et l’océan Indien (BRAC) fête cette année la journée internationale de la francophonie de façon particulière.

Elle lance du 20 mars au 30 juin 2013, la 2e édition du Concours régional de rédaction d’articles « Regards Croisés ». Pour l’édition 2013, il a retenu le thème « Culture, intégration et développement ». Les partenaires se sont ajoutés comme nous le souhaitons dans notre article sur la publication du livre de la 1e édition du Concours. Il s’agit de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), du Bureau Multi pays de l’UNESCO à Libreville, et des anciens comme l’Université Senghor d’Alexandrie et du Réseau des Institutions et Structures de la Francophonie en Afrique centrale et dans l’océan Indien (RESIFACO).

L’édition 2013 du Concours « Regards Croisés » vise à mener la réflexion avec des acteurs culturels résidents ou membres du Burundi, du Cameroun, des Comores, du Congo, de Djibouti, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de Madagascar, de Maurice, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de Sao Tomé & Principe, des Seychelles, du Tchad.  Les candidats sont invités à tenir compte des liens entre la culture, l’intégration et le développement lors de la rédaction de leurs articles.

Un jury international présélectionnera les 20 meilleurs articles qui seront publiés dans un ouvrage collectif et leurs auteurs récompensés par des lots en nature. Les auteurs des cinq meilleurs articles recevront chacun un chèque de 500 euros.

 Pour participer, tous les candidats doivent poster leur article sur le site de l’Université Senghor :https://senghor.refer.org au plus tard le 30 juin 2013 à minuit (temps universel).

L’Internet Society (ISOC) est une organisation internationale à but non lucratif. Elle est gérée par un comité de direction ayant à sa tête une Présidente, Mme Lynn St Amour. ISOC est tout dévouée à s’assurer qu’Internet reste ouvert, transparent et défini par tous.

Les candidatures sont désormais ouvertes pour le programme de formation à distance des leaders de la prochaine génération (Next Generation Leaders – NGL) d’Internet Society  « Façonner l’Internet – Histoire et avenir ». Le programme depuis 2012 est fait en trois langues l’anglais, le français et l’espagnol.

Vous pouvez vous enregister et poser votre candidature à l’adresse: https://zoomgrants.com/gprop.asp?donorid=2107&limited=382

 

Le programme désire accueillir de personnes talentueuses qui se pencheront sur les défis technologiques, politiques, commerciaux et éducatifs qui se profilent à l’horizon. Le programme a connu un grand succès l’année passée, il y aura deux classes en anglais, une classe en français et une classe en espagnol pour 2013. Toutes les classes cours commenceront le 27 mai 2013.

Toutes les candidatures seront soumises à un processus de sélection rigoureux. La date limite de dépôt des candidatures est le 15 avril 2013. Le programme offre 25 places par classe, tous les cours sont ouverts aux participants du monde entier. Le programme se déroulera entièrement en ligne. Le programme comprend quatre parties thématiques et s’étendra sur six mois (de mai à octobre 2013, avec un examen à la fin du cours) :

•         Histoire de l’Internet
•         Origines techniques – Normes et technologie Internet
•         Gouvernance et politiques liées à l’Internet
•         Questions émergentes – Étude des politiques, processus et diplomatie de l’Internet

Les activités d’apprentissage se dérouleront dans une salle de cours en ligne et comporteront l’analyse du matériel pédagogique, des discussions de groupe interactives reposant sur plusieurs outils de communication, des devoirs et des examens. Les participants retenus recevront à la fin de la formation et après le succès à l’examen recevront un diplôme du programme.

Agenda:

•         18 mars :              Ouverture de l’appel à candidatures 2013
•         15 avril :               Clôture de l’appel à candidatures 2013
•         10 mai :                Divulgation des résultats de la sélection
•         27 mai :                Début des cours en ligne

 

Critères de sélection :

•         avoir l’âge requis (de 20 à 40 ans) ;
•         être membre de l’ISOC ; https://www.internetsociety.org/get-involved/join- community
•         disposer d’une connexion Internet;
•         avoir au moins 8 heures de disponibilité hebdomadaire pendant chaque partie thématique de la formation en ligne
•         être prêts à participer aux consultations en ligne (une fois par semaine à des heures précises).

 

L’homme a été doté de la pensée, quel monde?

Il est mystérieux et fascinant. Dans notre pensée on peut tout vivre, le meilleur comme le pire. On peut connaitre l’humiliation ou l’exaltation, l’abattement ou l’enthousiasme  le désespoir ou la joie.

« La pensée est le creuset ou s’élaborent nos paroles et nos actions. Mais les fondeurs que nous sommes ont-ils la complète maîtrise de ce creuset, pour n’y admettre que de l’or et en rejeter le plomb? Mieux encore: La pensée mauvaise peut-elle devenir bonne? » par Jean-Claude GUILLAUME dans Pentecôte Mensuel N°11 – Novembre 2012 ISSN : 1166-7095.

La pensée est un phénomène immatériel indescriptible qui s’impose souvent à nous ou parfois s’insinue en nous. C’est un récepteur sensibles aux influences spirituelles qui l’inspirent comme dit Jean-Claude GUILLAUME.

Que pouvons nous faire alors pour la dompter?

Luther dit « Vous ne pouvez pas les empêcher de voler au-dessus de votre tête, mais vous pouvez leur interdire de faire leur nid dans vos cheveux », il compare la pensée aux oiseaux. Nous avons donc un choix à faire en ce qui concerne nos pensées. Un schéma s’offre à nous:

-les rejetter

-les admettre

-les inviter

-les chérir

Nous pouvons faire de nos pensées de hautes montagnes qui ont pris racines et y ont faite leurs demeures. Ou bien en faire des hôtes passagères qui s’éloignent de nous comme le fait un véhicule sur l’autoroute.

Pour cela, nous avons besoin de discipline et le Saint-Esprit nous aide dans notre combat pour le contrôle de nos pensées. Et spécialement aux chrétiens il est demandé « … nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » 2 Corinthiens 10/5 dans La Bible.

Dans les mines d’or, les orpailleurs utilisent des tamis pour séparer les pépites d’or de la boue et de toutes autres impuretés. Et nous par rapport à nos pensées quel tamis utilisons nous? Ou simplement laissons nous courir toutes nos pensées?

Pourquoi au nom de la liberté de pensée, nous jeunes africains perdrons nous encore et encore , pour ne citer que cela, le respect à l’égard de l’aîné et de la personne âgée?

Le Groupe des amis de la Francophonie organise sa quinzaine de la Francophonie sur le thème «Le rôle des diasporas en francophonie».

L’édition 2013 s’étalera sur un mois du 19 mars 2013 au 19 avril 2013, à Dakar et en région. «Le lancement officiel aura lieu tout à l’heure, à 10h, Place du Souvenir de Dakar, sous la présidence de M. Abdoul Mbaye, Premier ministre de la République du Sénégal et en présence de Nicolas Fataki LUNGELE, président du Groupe des amis de la Francophonie (GAF), ministre Plénipoten­tiai­re et chargé d’Affaires de la Ré­publique Démocratique du Congo au Sénégal, ainsi que d’autres ambassadeurs francophones.

La cérémonie d’ouverture sera suivie d’une table ronde «Diaspora et Francophonie : concepts, expériences, politiques» et sera animée, entre autres, par le philosophe sénégalais, le Pr Souleymane Bachir Diagne.

Dans la foulée, la Francophonie rendra hommage à Aimé Césaire à l’occasion du centenaire de sa naissance, par un colloque international célébrant l’œuvre de ce grand écrivain humaniste : trois jours ininterrompus de festivités, auxquels seront associés Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor qui furent ses amis et compagnons de plume.

L’agenda est constitué comme suit :

-une représentation de La tragédie du roi Christophe le 19 mars 2013

-un colloque international organisé sous la présidence du Président Macky Sall, intitulé «Aimé Césaire, cahier d’un retour au pays ancestral» du 20 au 22 mars 2013.

«C’est ce lien originel et cette connivence naturelle qui, en dernier ressort, nous permettent de nous entendre, dans un esprit d’écoute et de respect, sur une vision commune du monde et sur les voies qu’il reviendra, notamment aux jeunes générations, d’emprunter pour construire un « vivre-ensemble » qui réponde aux aspirations de tous.», a indiqué, le Secrétaire général de la Francophonie Abdou DIOUF dans son message dédié au 20 mars.

 

La quinzaine de la Francophonie depuis trois ans est organisé au Sénégal par le Groupe des Amis de la Francophonie (GAF).

En 2012

La cérémonie de lancement s’est tenu le mardi 20 mars 2012 à 09h30, à la place du Souvenir Africain de Dakar. Elle a eu lieu en présence d’officiels gouvernementaux, des représentants des Corps diplomatiques, des représentants d’institutions nationales et internationales présentes à Dakar et des représentants des organisations francophones, dont l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des Etats et Gouvernements ayant le français en partage (CONFEJES) et la Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant en commun l’usage du français (CONFEMEN).

La quinzaine s’était déroulé sur deux mois, elle avait vu la programmation de diverses types d’activités relevant du domaine de la Littérature et de la Poésie, du Cinéma, des Conférences et du Sport.

Le professeur Emmanuel Locha MATESO, Conseiller et Expert-consultant au Commissariat général du XIVe Sommet de la Francophonie et Homme des lettres et de culture, a répondu à l’invitation du Groupe des Amis de la Francophonie du Sénégal pour prendre part aux festivités de lancement de la Quinzaine de la Francophonie 2012, qui s’est tenue à Dakar, du 21 au 23 mars 2012. Pour information, le Groupe des Amis de la Francophonie du Sénégal comprend, notamment plusieurs Ambassades des pays francophones accréditées à Dakar. Une spécialité du programme de la Quinzaine 2012 a été les récitals de poésie exécutés par des poètes du Sénégal, du Canada, de la Tunisie et de la RDC, et des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles de Dakar.

Le thème de la cérémonie de lancement officielle était : «Le français dans tous ses états! »». En première partie, il y avait des allocutions et une prestation artistique de la troupe «Les espoirs de la banlieue». En deuxième partie, «la langue française est-elle sexiste?» par Alioune Badara DIANE; «le franC dé SMS» par Abdourahmane DJIMERA; «Le français parlé dans le rap au Sénégal: menace ou chance ? » par Mamadou DRAME.

Avec la croissance que connaîtra le secteur des TIC, la participation de l’Afrique à la pollution mondiale augmentera. Il est aujourd’hui très important que les jeunes acteurs du sud de ce secteur puissent faire le lien entre le développement des TIC et le respect de l’environnement en maîtrisant les enjeux et les politiques d’émission.

L’autre pan de son action devra être la bataille pour l’adoption d’un multilinguisme véritable dans l’ensemble des processus pour les Changements Climatiques et de faire entendre la voix des jeunes de l’hémisphère sud et en particulier celle de la jeunesse africaine afin que ses préoccupations soient prises en compte. La participation des jeunes de l’hémisphère Sud est très importante car les pays de cette partie du monde subissent grandement les impacts des changements climatiques. Afin que la révolution environnementale soit une réussite nous devons maîtriser l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans les déserts et les forêts.

Il faudrait continuer la réflexion sur le financement du Fond Vert pour le Climat et que la jeunesse africaine continue à suivre les débats et à dire son point de vue. Ce fonds permettra à nos jeunes d’avoir accès à un nouveau financement pour des projets verts et pour leur autonomisation.

Sous l’angle patriotique et citoyen les jeunes doivent s’engager à consacrer une partie de leurs vacances à aider les populations de l’arrière pays dans des opérations de reboisement et de sensibilisation. Les jeunes doivent se regrouper en association afin de travailler à l’éducation de la jeunesse et des populations en général sous plusieurs axes; et l’environnement pourra être un de ses socles.  La jeunesse africaine doit pleinement s’engager dans la gouvernance environnementale mondiale.

Nous voulons inviter les acteurs économiques africains à participer à cet effort, en organisant des programmes qui puissent permettre aux jeunes du continent de participer à un haut niveau de discussion et de décision du processus de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de présenter les spécificités africaines. Dans plusieurs Rapports mondiaux sur le développement humain (RMDH), nous notons bien que la plupart de nos pays sont très vulnérables aux Changements climatiques.

Pour arriver à des résultats probants, l’approche fondée sur le multilatéralisme et le principe de responsabilité commune mais différenciée sera la meilleure. Il nous faudra étudier son application à l’échelle globale afin de la reproduire au niveau local. Avec les jeunes d’autres parties de l’hémisphère sud, nous devons monter des coalitions dynamiques pour s’assurer que la voix de la jeunesse soit entendue et que ses revendications soient fortement exprimées dans les décisions de les Conférences des Parties (CdP).

Il nous convaincre toutes cette palette de personnalités, les chefs d’Etat et de gouvernement, les décideurs politiques, les négociateurs, les parlementaires, les élus, les chefs d’entreprises, les syndicats, les ONG, les multinationales, les PMA, les organisations continentales, et les structures du Système des Nations-Unies et les organisations intergouvernementales pour les présenter nos priorités politiques, économiques, sociales et environnementales dans les changements climatiques.

Après la grande Conférence Rio +20, la jeunesse ne doit pas seulement faire de l’Afrique une région en « ébullition » mais qui participe à la gouvernance mondiale.

Des grands théoriciens de la démocratisation acceptent l’idée qu’une condition nécessaire pour mener à bien la transition démocratique est la tenue d’élections libres et pluralistes comme présenté par Robert A. DAHL dans son ouvrage « Polyarchy ». Cependant, les périodes électorales en Afrique sont souvent des temps d’instabilités pendant lequel plusieurs trouvent la mort et certains fondamentaux sont ébranlés.

La démocratie n’étant jamais définitivement établie, la jeunesse africaine doit éviter à son peuple, ces temps d’angoisse en redéfinissant les exigences minimales, institutionnelles et politiques à satisfaire pour être considéré comme démocratique en osmose avec ses us et coutumes.

Le protestantisme présente une affinité avec la démocratie, qui n’est ni direct ni systématique. De nombreux penseurs voient dans l’existence d’une société civile vigoureuse un élément essentiel à la démocratie. Rappelons que le protestantisme est un courant chrétien qui a déjà cinq siècles d’histoire. Ses racines remontent au XVIe siècle, ils partagent les valeurs fondamentales des réformateurs (Martin Luther, Jean Calvin, etc.) comme le salut est une grâce de Dieu, une faveur imméritée (sola gratia) ; Dieu ne nous déclare juste qu’en raison de notre foi, et non par nos mérites (sola fide) ; la Bible constitue l’unique autorité pour définir la foi du croyant (sola scriptura) ; Jésus-Christ est l’unique chemin du salut (solus Christus) ; A Dieu seul la gloire, Lui qui a pris l’initiative de nous reconcilier avec lui (soli Deo gloria). En ce qui concerne la démocratie, les protestants ont joué un rôle crucial, ne bénéficiant pas du soutien de leur état, ils ont développé chez leurs fidèles le sens du bénévolat et de la générosité, ont participé au développement et à l’organisation de la société civile dans le monde non occidental.

La recherche historique tend à montrer que les protestants ont été à l’origine des réformes (interdiction de l’esclavage, du travail forcé) dans lesquelles s’était engagé l’Empire britannique,  ont contribué au dynamisme de la sphère publique et au développement économique par la limitation de la corruption.

La jeunesse protestante africaine doit apporter des solutions afin d’ouvrir de nouveaux champs aux débats démocratiques et au développement durable pour renforcer cette affinité dans notre monde globalise.

Dans le cadre de la stratégie africaine d’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui a été présenté à l’ICANN 45 à Toronto au Canada. ICANN en partenariat avec African Top Level Domain (AfTLD), le Forum Africain sur la Gouvernance d’Internet (AfIGF en anglais), African Network Information Centre (AfriNIC), Union Africaine des Télécommunications (UAT), Internet Society (ISOC) Afrique avaient décidé d’organiser un évènement sur le modèle multipartite de la Gouvernance de l’Internet, l’industrie Domain Name Server (DNS) et l’entreprise en Afrique.

Un atelier pré-conférence était prévue en début mars 2013 sur le secteur du DNS en Afrique, pour un certain nombre de bureaux d’enregistrement sélectionné africains et les gestionnaires de countries codes Top Level Domain (ccTLD). Pour le forum, ICANN attendait 100 à 150 personnes et l’ICANN a parrainé la participation de 30 africains.

L’ICANN a indiqué que la formation, l’engagement politique, les partenariats, l’incubation et l’entrepreneuriat sont des domaines clés dans la mise en œuvre de sa stratégie pour l’Afrique. Cette stratégie avait été dévoilée en Août 2012 et elle a pour but de trouver les moyens d’améliorer la participation de l’Afrique au sein de l’organe directeur de l’Internet.

« Afin de rendre cette réalité vraie, ICANN doit changer sa vision. Il était centré sur l’Amérique, parce que l’Internet a son histoire aux Etats-Unis, mais maintenant, chacun d’entre nous possèdent l’Internet et ont un rôle à jouer dans la croissance de l’Internet,  » a dit M. CHEHADE.

M. CHEHADE annonça que les opérations internationales d’ICANN seront offerts à partir trois bureaux à savoir Los Angeles, Istanbul et Singapour, pour couvrir la majeure partie des zones. Le bureau d’Istanbul aura un IANA (Internet Assigned Numbers Authority) de liaison, qui sera l’Afrique et surtout de comprendre les questions africaines. Plusieurs pays africains sont encore aux problématiques de gestion des noms de domaines nationaux ccTLD.

En Afrique ICANN a besoin de plus d’argent et de ressources. ICANN va s’associer aux organisations existantes comme  l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), ISOC, AfriNIC et l’Union africaine. Le Représentant d’ICANN dans l’océan Indien sera logé aux bureaux d’AfriNIC à l’Île Maurice.

L’ICANN a organisé des ateliers sur pour la maintenance et la sécurité du DNSSEC au Ghana, au Nigeria, au Kenya, en Côte-d’Ivoire, au Sénégal, en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Sud. L’un des défis majeurs auxquels l’Afrique est confronté est l’absence de développement de l’entreprise du DNS, avec de nombreuses personnes de la région qui sont en fonction dans de nombreuses sociétés internationales et de services. À l’heure actuelle, l’Afrique dispose de cinq bureaux d’enregistrement accrédités par l’ICANN.

«L’ICANN est prêt à travailler dur avec des partenaires en Afrique pour augmenter le nombre de bureaux d’enregistrement accrédités afin de passer de 05 actuellement à 25 dans les 18 mois suivants. Nous allons nous asseoir avec l’industrie des TIC et comprendre ce que nous pouvons faire pour rendre l’Accord d’accréditation des registraires en phase avec l’environnement africain. ICANN veut établir des partenariats avec les banques et l’industrie de l’assurance », a déclaré CHEHADE.

Les entreprises locales doivent promouvoir la croissance de l’industrie du DNS pour favoriser également la croissance, l’emploi et les affaires dans la région.

Ma petite compréhension de la problématique des migrations internationales.

La migration est un mouvement humain de population en quête de bien-être,  c’est un phénomène qui a toujours existé, et elle a contribué au peuplement de la terre. Aujourd’hui la migration est un  problème à résoudre, elle n’est pas vue comme une donnée humaine. Nous pouvons définir quelques types de migration, la migration de travail qui est motivée fondamentalement par la recherche de revenus additionnels. La migration politique est fondée sur des conflits périodiques qui ont souvent pris l’allure de guerres civiles.

La mobilité est essentielle pour le développement des pays du Sud. La manne financière apportée par la diaspora est plus importante que l’aide au développement. Le Sud participe largement au développement du Nord avec l’apport de ses chercheurs, universitaires, cadres de très  haut niveau qui n’ont pas regagné leur pays après les études. Contrairement à une idée véhiculée, il faudra noter la prédominance des flux migratoires intra-africains sur celle de l’international. Au cours des vingt dernières années, de nouvelles classes participent à l’essor du flux migratoire sur le continent, les femmes et les étudiants.

Des déséquilibres ont été constatés dans les secteurs de forte employabilité, de sorte que la plus-value est redistribuée au Nord, et dans un secteur comme l’agriculture, l’agriculteur du Sud se voit obligé de quitter sa terre pour rejoindre la ville et ses emplois de grande précarité. Aussi longtemps que la concentration des richesses se fera dans une partie du monde et que l’exclusion notable de certaines populations se pratiquera, la migration internationale s’amplifiera.

Une politique migratoire au cœur du développement humain durable, dans laquelle il y aura moins de victimes du non droit, du travail au noir, du rapatriement forcé; fondée sur le respect des droits humains dans l’esprit et la lettre de la Déclaration universelle, aura comme squelette le travail décent.