Une invite à l’action

Article : Une invite à l’action
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19 mars 2013

Une invite à l’action

Avec la croissance que connaîtra le secteur des TIC, la participation de l’Afrique à la pollution mondiale augmentera. Il est aujourd’hui très important que les jeunes acteurs du sud de ce secteur puissent faire le lien entre le développement des TIC et le respect de l’environnement en maîtrisant les enjeux et les politiques d’émission.

L’autre pan de son action devra être la bataille pour l’adoption d’un multilinguisme véritable dans l’ensemble des processus pour les Changements Climatiques et de faire entendre la voix des jeunes de l’hémisphère sud et en particulier celle de la jeunesse africaine afin que ses préoccupations soient prises en compte. La participation des jeunes de l’hémisphère Sud est très importante car les pays de cette partie du monde subissent grandement les impacts des changements climatiques. Afin que la révolution environnementale soit une réussite nous devons maîtriser l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans les déserts et les forêts.

carte d'Afrique photo prise sur www.google.com
carte d’Afrique photo prise sur www.google.com

Il faudrait continuer la réflexion sur le financement du Fond Vert pour le Climat et que la jeunesse africaine continue à suivre les débats et à dire son point de vue. Ce fonds permettra à nos jeunes d’avoir accès à un nouveau financement pour des projets verts et pour leur autonomisation.

Sous l’angle patriotique et citoyen les jeunes doivent s’engager à consacrer une partie de leurs vacances à aider les populations de l’arrière pays dans des opérations de reboisement et de sensibilisation. Les jeunes doivent se regrouper en association afin de travailler à l’éducation de la jeunesse et des populations en général sous plusieurs axes; et l’environnement pourra être un de ses socles.  La jeunesse africaine doit pleinement s’engager dans la gouvernance environnementale mondiale.

Nous voulons inviter les acteurs économiques africains à participer à cet effort, en organisant des programmes qui puissent permettre aux jeunes du continent de participer à un haut niveau de discussion et de décision du processus de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de présenter les spécificités africaines. Dans plusieurs Rapports mondiaux sur le développement humain (RMDH), nous notons bien que la plupart de nos pays sont très vulnérables aux Changements climatiques.

Jeunesse 2 photo prise sur le site www.lessentiel.lu
Jeunesse 2 photo prise sur le site www.lessentiel.lu

Pour arriver à des résultats probants, l’approche fondée sur le multilatéralisme et le principe de responsabilité commune mais différenciée sera la meilleure. Il nous faudra étudier son application à l’échelle globale afin de la reproduire au niveau local. Avec les jeunes d’autres parties de l’hémisphère sud, nous devons monter des coalitions dynamiques pour s’assurer que la voix de la jeunesse soit entendue et que ses revendications soient fortement exprimées dans les décisions de les Conférences des Parties (CdP).

Il nous convaincre toutes cette palette de personnalités, les chefs d’Etat et de gouvernement, les décideurs politiques, les négociateurs, les parlementaires, les élus, les chefs d’entreprises, les syndicats, les ONG, les multinationales, les PMA, les organisations continentales, et les structures du Système des Nations-Unies et les organisations intergouvernementales pour les présenter nos priorités politiques, économiques, sociales et environnementales dans les changements climatiques.

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