Le multipartisme dans la Gouvernance d’Internet en Afrique mars 2013

Article : Le multipartisme dans la Gouvernance d’Internet en Afrique mars 2013
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16 mars 2013

Le multipartisme dans la Gouvernance d’Internet en Afrique mars 2013

Dans le cadre de la stratégie africaine d’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui a été présenté à l’ICANN 45 à Toronto au Canada. ICANN en partenariat avec African Top Level Domain (AfTLD), le Forum Africain sur la Gouvernance d’Internet (AfIGF en anglais), African Network Information Centre (AfriNIC), Union Africaine des Télécommunications (UAT), Internet Society (ISOC) Afrique avaient décidé d’organiser un évènement sur le modèle multipartite de la Gouvernance de l’Internet, l’industrie Domain Name Server (DNS) et l’entreprise en Afrique.

Présidium AMGI ICANN à Addis Abebas Mars 2013 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)
Présidium AMGI ICANN à Addis Abebas Mars 2013 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)

Un atelier pré-conférence était prévue en début mars 2013 sur le secteur du DNS en Afrique, pour un certain nombre de bureaux d’enregistrement sélectionné africains et les gestionnaires de countries codes Top Level Domain (ccTLD). Pour le forum, ICANN attendait 100 à 150 personnes et l’ICANN a parrainé la participation de 30 africains.

Le PDG de l’ICANN et le Directeur général d’ICANN Fadi CHEHADE étaient présents à cette réunion qui a rassemblé l’ensemble des groupes multipartites de la gouvernance de l’Internet en Afrique. Une nouvelle saison de l’Afrique à ICANN s’ouvre.

Grande salle ICANN 42 Dakar 2011 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)
Grande salle ICANN 42 Dakar 2011 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)

L’ICANN a indiqué que la formation, l’engagement politique, les partenariats, l’incubation et l’entrepreneuriat sont des domaines clés dans la mise en œuvre de sa stratégie pour l’Afrique. Cette stratégie avait été dévoilée en Août 2012 et elle a pour but de trouver les moyens d’améliorer la participation de l’Afrique au sein de l’organe directeur de l’Internet.

« Afin de rendre cette réalité vraie, ICANN doit changer sa vision. Il était centré sur l’Amérique, parce que l’Internet a son histoire aux Etats-Unis, mais maintenant, chacun d’entre nous possèdent l’Internet et ont un rôle à jouer dans la croissance de l’Internet,  » a dit M. CHEHADE.

M. CHEHADE annonça que les opérations internationales d’ICANN seront offerts à partir trois bureaux à savoir Los Angeles, Istanbul et Singapour, pour couvrir la majeure partie des zones. Le bureau d’Istanbul aura un IANA (Internet Assigned Numbers Authority) de liaison, qui sera l’Afrique et surtout de comprendre les questions africaines. Plusieurs pays africains sont encore aux problématiques de gestion des noms de domaines nationaux ccTLD.

Logo d'ICANN pris sur le site www.icann.org
Logo d’ICANN pris sur le site www.icann.org

En Afrique ICANN a besoin de plus d’argent et de ressources. ICANN va s’associer aux organisations existantes comme  l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), ISOC, AfriNIC et l’Union africaine. Le Représentant d’ICANN dans l’océan Indien sera logé aux bureaux d’AfriNIC à l’Île Maurice.

L’ICANN a organisé des ateliers sur pour la maintenance et la sécurité du DNSSEC au Ghana, au Nigeria, au Kenya, en Côte-d’Ivoire, au Sénégal, en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Sud. L’un des défis majeurs auxquels l’Afrique est confronté est l’absence de développement de l’entreprise du DNS, avec de nombreuses personnes de la région qui sont en fonction dans de nombreuses sociétés internationales et de services. À l’heure actuelle, l’Afrique dispose de cinq bureaux d’enregistrement accrédités par l’ICANN.

Photo de famille AMGI  ICANN Addis Abebas Mars 2013 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)
Photo de famille AMGI ICANN Addis Abebas Mars 2013 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)

«L’ICANN est prêt à travailler dur avec des partenaires en Afrique pour augmenter le nombre de bureaux d’enregistrement accrédités afin de passer de 05 actuellement à 25 dans les 18 mois suivants. Nous allons nous asseoir avec l’industrie des TIC et comprendre ce que nous pouvons faire pour rendre l’Accord d’accréditation des registraires en phase avec l’environnement africain. ICANN veut établir des partenariats avec les banques et l’industrie de l’assurance », a déclaré CHEHADE.

Les entreprises locales doivent promouvoir la croissance de l’industrie du DNS pour favoriser également la croissance, l’emploi et les affaires dans la région.

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