Le Mali à la croisée des chemins. Craintes et espérances
- Conférence sur le Mali, le jeudi 21 février 2013 à 16h00 dans les locaux de la Fondation Konrad Adenauer à Dakar (Sénégal)
Symposium AfrikaNko, 29 janvier, 2013 (CODESRIA et Point Sud)
Nous, intellectuels africains et de la diaspora et leurs collègues venant d’Asie, des Amériques et d’Europe réunis à Dakar dans le cadre du Symposium « La bibliothèque coloniale en débat » protestons avec force contre la destruction, le saccage et l’incendie de manuscrits anciens abrités par l’institut Ahmed Baba dans la ville de Tombouctou.
Venant s’ajouter à la perte de nombreuses vies humaines et aux innombrables brutalités qui ont accompagné le conflit au Mali, cet acte consacre la destruction de ressources intellectuelles sans prix, accumulées au cours des âges et conservées à travers les générations. Il est une grave blessure à la mémoire, à l’esprit, et à l’être africain et à celui de l’humanité toute entière.
Cet acte s’inscrit dans la longue histoire de destruction des bibliothèques dont le continent africain n’a pas l’exclusivité. Il est la manifestation d’un désir systématique d’effacement d’une mémoire intellectuelle et culturelle qui avait débuté dans le nord du Mali avec la destruction de mausolées et de sites historiques. Cette destruction est aussi l’effet d’une géopolitique où l’Afrique est au cœur de nouveaux pillages, de nouvelles prédations, et de nouvelles guerres.
Nous condamnons cet acte et pleurons cette perte. Alors que nous discutons de la « bibliothèque coloniale » et de la « bibliothèque africaine », la destruction de ces manuscrits nous rappelle à quel point la préservation et la transmission du savoir est une priorité et un droit, et toute atteinte contre ce droit un crime.
Nous exigeons des gouvernements africains non plus des promesses mais des actions concrètes et urgentes dédiées à la sauvegarde des bibliothèques, des manuscrits et autres
créations de l’esprit avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ne leur reste que des lamentations trop souvent hypocrites. La guerre cible d’abord les peuples mais elle est aussi toujours et partout une menace pour les livres, les bibliothèques, et la culture.
Au nom des participants :
Dr Ebrima SALL Secrétaire exécutif CODESRIA
Prof Mamadou DIAWARADirecteur de Point Sud
Source: www.codesria.org
LE PAUVRE!
Qui opprime le pauvre
Outrage son Créateur
Qui a pitié du malheureux
L’honore.
Qui fait la sourde oreille
Aux cris du malheureux
Aura beau crier,
On ne répondre pas.
Ne dépouille pas le malheureux,
Parce qu’il est malheureux,
Et n’opprime pas le pauvre à la porte,
Car le Seigneur plaidera leur cause
Et ravira leur vie aux ravisseurs.
Le salut nous est offert par Jésus-Christ,
Saisissons le, et faisons le nôtre,
Pour connaître la vie éternelle.
Livre des Proverbes de la Bible!
Découvrons l’Association des Maires du Congo (AMC)
Lors des Africités 2012 en Décembre à Dakar, nous avons fait la découverte de l’AMC. Elle a été créée en 1993 sous l’impulsion du Maire Bernard KOLELAS, en sa qualité de Maire de Brazzaville. Elle a été réactivée en 2004 sur l’initiative de l’actuel Député Maire de Brazzaville, monsieur Hugues NGOUELONDELE.
Les membres actifs de l’AMC sont pour l’instant les communes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso, Mossendjo.
Elle a pour principaux objectifs :
-Etre l’organe représentatif de l’ensemble des Communes du Congo
-Rendre concrète la solidarité entre les municipalités en multipliant les échanges d’informations et d’expériences
-Etablir entre ses membres une concertation permanente sur des différentes problématiques qui touchent à la décentralisation et au développement local
-Développer des partenariats au niveau national, régional et international
-Elaborer et mettre en oeuvre des projets transversaux
-Renforcer les capacités techniques du personnel municipal et des élus locaux
-Faciliter aux membres l’exercice de leurs fonctions, par l’information et la formation, etc.
L’AMC est composé de cinq (5) organes:
-L’Assemblée Générale
-Le Bureau Exécutif
-Le Secrétariat Permanent
-Le Commissariat aux comptes
-Le Comité des Secrétaires Généraux
Au cours d’un surf sur Internet, je découvre un appel à candidature pour l’Ecole d’été de la Francophonie de Ouagadougou, nous sommes en 2009. Je postule et ma candidature n’est pas retenue. En 2010, cela m’est totalement sorti de la tête. Je suis informé par la responsable du Concours « Imagine Cup » de Microsoft au bureau de Dakar, de la participation à la finale Afrique Centrale et de l’Ouest d’une équipe de la RD Congo. L’un d’eux me raconte son aventure à la 3e école d’été de la Francophonie à Tunis.
Et je postule de nouveau donc en ce mois de mai 2011. Je suis retenu et du 18 au 24 Juillet 2011, j’ai eu le plaisir de prendre part à la 4e Ecole d’Eté de la Francophonie à Nouakchott (Mauritanie). Ensuite, j’ai eu le privilège d’échanger avec un des responsables de la Direction du Numérique sur plusieurs thèmes. J’ignorais alors que les liens que j’avais tissés avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) allaient encore se renforcer dans les mois qui suivirent, au travers de plusieurs sélections dont celle du Forum préparatoire francophone Rio +20 de Lyon, et du 1er Forum Mondial de la Langue Française (FMLF) à Québec au Canada.
Dans le cadre d’une tradition bien ancrée, et qui a été reprise dans la nouvelle stratégie numérique horizon 2020. La Direction de la Francophonie du Numérique me fit l’honneur d’assurer ma participation au 7e FGI à Bakou en Azerbaïdjan, sur une problématique qui attire mon attention, la gouvernance d’Internet du 05 au 09 Novembre 2012.
Après ma petite expérience du forum au niveau national et sous régional, j’ai découvert le forum à son dernier niveau, ce qui a été pour moi une aventure très enrichissante. Quand bien même, elle ne fut pas aisée car elle m’a mis en face de mes lacunes en anglais et m’a conduit à réellement me remettre à son apprentissage pour en avoir un parlé courant et une lecture courante.
Je partais de Dakar le 03 novembre 2012 au petit matin en direction de Casablanca, car le passage par Paris était compliqué (délai, et procédure de consultation appliquée aux RD congolais), à 9h je foulais le tarmac de l’aéroport de Casablanca pour y passer 5h de temps en transit aéroportuaire.
Etienne Billy
Bonjour à tous les amis,
Aujourd’hui, j’ai été invité par un petit enfant à prendre part à son anniversaire dans leur maison.
Après m’être arrêté dans un supermarché pour lui prendre un petit cadeau, je me suis rendu à un autre évènement avant de me rendre à l’anniversaire.
Le domicile se trouve dans la banlieue de Dakar. J’ai de temps à autre fait le parcours mais pour aller à l’intérieur du pays ou à Keur Massar.
Après, s’être informé des différentes lignes que je pouvais emprunter. J’ai pris le chemin de la gare routier de Colobanne, sous un soleil « anyangouillé » comme en Afrique équatoriale française.
Le rang est une pratique commune pour les lignes qui desservent la banlieue. Et j’ai donc pris la ligne n° 60. Le bus a mis près de 25 minutes avant de prendre le chemin de l’autoroute. Au rond point Patte d’Oie, le bus ne s’engage pas sur le tronçon à péage. A cette heure de la journée, l’embouteillage est gigantesque. Nous mettons plus de 30 minutes pour partir du rond point Patte d’Oie et arrivé à l’entrée de Pikine Icotaf.
A l’entrée de la voie de contournement de Rufisque, je reconnais ma station repère.
Et ainsi une autre aventure démarrera pour moi (à suivre le 2e épisode)
La mère de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est née le 20 mars 1970 à Niamey au Niger. Elle a 56 états et gouvernements membres ainsi que 19 observateurs. Son site web est www.francophonie.org
Elle est présente sur 5 continents, elle représente 13 % de la population mondiale avec 890 millions d’habitants. Elle est parlée au quotidien par 220 millions de personnes. Le français est la langue officielle de 32 pays de l’OIF. Dans l’Union européenne le français est le 2e langue maternelle et la 2e langue étrangère. Elle forme 10.000 fonctionnaires et diplomates chaque année sur des thèmes en rapport avec la sphère francophone dont 65 % de femmes.
Dans le culture elle est très active. Elle facilite 90 festivals et tournées d’artistes francophones par an. Depuis 2008, elle a soutenu 1.400 oeuvres audiovisuelles. Dans le cadre du Prix des 5 continents de la Francophonie, depuis 2001, elle a sacré 15 écrivains. Tous les 4 ans, elle allie sport et culture au travers des Jeux de la Francophonie qui révèlent des talents.
2e épisode dans quelques jours……
L’African Internet Governance Forum en anglais (AfIGF) qui donne en français Forum sur la Gouvernance d’Internet en Afrique (FGIA), a été officiellement lancée à Nairobi, au Kenya lors du Forum sur la Gouvernance d’Internet (FGI) mondial en 2011. Le Forum a été approuvé par le Conseil des Ministres des TIC, dans leur délibération à Khartoum au Soudan, du 02 au 04 Septembre 2012.
Le Secrétariat du AfIGF est supervisé par la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba de son siège, en Ethiopie. Le site Web du Forum est sur https://afigf.uneca.org. Vous pouvez joindre le Secrétariat à leur courriel officiel qui est le suivant afigf@uneca.org.
Aujourd’hui, il faut retenir que les cinq (05) sous-régions de notre continent, ont chacune leur forum sous régional. Nous allons vous les présenter:
-Fourm sur la Gouvernance d’Internet en Afrique de l’Ouest (FGI-AO), en anglais West Africa Internet Governance Forum (WAIGF), son site www.waigf.org;
-Fourm sur la Gouvernance d’Internet en Afrique de l’Est (FGI-AE), en anglais East Africa Internet Governance Forum (EAIGF), son site www.eaigf.or.ke;
-Forum de Gouvernance de l’Internet en Afrique Centrale (FGI-CA), en anglais Central Africa Internet Governance Forum (CAIGF), son site www.fgi-ac.org;
-Fourm sur la Gouvernance d’Internet en Afrique du Nord (FGI-AN), en anglais North Africa Internet Governance Forum (NAIGF);
-Fourm sur la Gouvernance d’Internet en Afrique du Sud (FGI-AS), South Africa Internet Governance Forum (SAIGF).
L’univers numérique offre de nouveaux espaces que les langues doivent explorer et prospecter de façon audacieuse afin de rester des langues vivantes. Sur le continent africain, la Francophonie peut participer à la préservation de la diversité culturelle à l’échelle mondiale en greffant le français aux langues locales des populations de tout son espace. Internet peut faciliter cette action. La langue est une ressource fragile qui exige qu’on la protège, qu’on la revitalise et qu’on en fasse la promotion par de nouvelles pratiques aux enseignements dans le cyberespace.
Dans la sphère de la Gouvernance d’Internet en Afrique, la jeunesse peut contribuer à définir et à identifier des voies et des moyens pour lui permettre de prendre part à ce processus de décision dans le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI) sur le continent afin que ses préoccupations soient aussi pris en compte.
Il est important aujourd’hui qu’on met sur pied un « Réseau des jeunes africian(e)s actifs(ves) pour les processus du SMSI». Ce réseau traitera des questions du Forum de suivi du SMSI et du FGI, afin de sensibiliser et de former la jeunesse sur les dites questions.
La région Afrique Centrale est la plus francophone sur le continent, et nous pensons qu’un projet spécifique doit voir le jour dans cette sous-région. Nous pouvons le dénommer Projet JACFA FGI 2013, qui formera et sensibilisera les jeunes de l’Afrique centrale aux problématiques de la Société de l’Information; augmenter de la participation de cette jeunesse dans les processus de la Gouvernance de l’Internet dans leur sous région.
Nous désirons vraiment que la blogosphère Mondoblog, nous accompagne dans ce bataille, sinon le continent africain connaîtra encore une nouvelle traite qui sera cette fois-ci technologique.
La semaine prochaine
Nous vous entretiendrons sur l’évangéliste au sens de la Bible.
Après nous verrons ce qu’est un Evangelist dans le domaine informatique.
Veillez préparer, vos pensés à un régal textuel.
Un petit africain sur le chemin du savoir….
A très bientôt!
L’homme a toujours voulu être en relation avec son vis-à-vis et son environnement pour cela il dut recourir à la communication. Les moyens d’échanges au fil du temps se sont largement améliorés, les dernières générations d’outils de télécommunications offrent une rétroaction plus aisée. La communication cherche à répondre en faisant passer une information, une connaissance, ou une émotion. Les NTIC peuvent permettre à l’Afrique d’être le vecteur de la consolidation des Etats-Unis d’Afrique.
L’idée est la symbiose entre la logique de rattrapage et celle de l’anticipation afin de passer à la pérennisation.
Nous voyons notre proposition comme le modèle TCP/IP :
-le réseau hôte correspond à la société -la couche internet correspond au rattrapage technologique -la couche transport correspond à l’anticipation -la couche application correspond à la pérennisation
De même que l’implémentation est typique de la technologie utilisée sur le réseau local. Pour que les TIC soient un véritable accélérateur du développement il faudra qu’elle s’appuie sur une société bien organisée tant au niveau des procédures et des hommes. Dans l’esprit des évolutionnistes du XIXème siècle, la civilisation s’opposait à la barbarie, elle était définie uniquement selon leur modèle. Ainsi, avec la colonisation toute notre organisation a été bannie. Le passé, l’âme et les racines de nos peuples ont été arraché par un travail d’aliénation et d’acculturation. Dès lors nos sociétés se sont retrouvées avec des peuples détruis dans leurs âmes et désorganisés.
Cependant une nouvelle ère s’ouvre à nous, celle de l’information. Une action sur les infrastructures de télécommunications est requise à ce niveau. Comme la couche Internet du modèle TCP/IP, le rattrapage technologique est la clé de voûte pour un ancrage de l’utilisation des TIC au sein des populations. Le point critique de cette couche est le routage, il sera
donc très intéressant pour nous de définir de nouvelles méthodes de déploiement des réseaux filaires globaux via des structures continentales (BAD, UA, UAT, AfriNIC) pour tous les pays. L’implémentation de celles-ci devrait commencer simultanément. Elle consistera à déployer toutes les infrastructures nécessaires à l’utilisation des TICs en améliorant l’interconnexion et l’interfonctionnement des systèmes de communication. Ensuite avoir une main d’œuvre qualifiée qui connaitra et maîtrisera ses technologies.
Nous devons donner une définition africaine au Service universelle en respectant les normes internationales et en élargissant son périmètre aux spécificités africaines (l’aménagement du territoire, l’électrification et les services à valeur ajoutée permettant l’accès à Internet).
Nous savons que la couche transport permet à des entités paires de soutenir une conversation. Avec au niveau mondial un rythme soutenu d’innovations selon une moyenne de deux ans, il est capital d’avoir une politique d’’anticipation. Un partenariat public privé pour un investissement dans l’acquisition de nouvelles technologies sera son socle. L’anticipation nous permettra une migration rapide et massive de notre technologie vers des technologies connues plus avancées. Un pan de l’anticipation sera sous le contrôle de nos Etats qui inciteront les opérateurs à mutualiser leurs réseaux dans d’occupation du domaine public.
Le changement qu’induisent les TIC doit d’abord contribuer à simplifier la vie de chacun. L’anticipation nous servira à passer à des technologies sans fil assurant la mobilité. Mais la société verra ses deux systèmes cohabités et s’interconnectés. Les infrastructures TIC mises en place après l’application de l’anticipation constitueront des stimuli économiques permettant d’accroître significativement le mieux être de nos peuples.
Le point important de la couche applicative est le choix du protocole de transport à utiliser. Il est nécessaire qu’on trouve des routes qui nous placeront véritablement sur le chemin sans retour du développement. Les voies utilisées pour la pérennisation seront l’éducation par les TIC, la gestion des contenus, la réappropriation de l’Histoire d’Afrique, la recherche et l’innovation.
L’éducation est un levier pour le développement et la consolidation des Etats-Unis d’Afrique, nous devons organiser le changement des stratégies d’enseignement par les TIC et moderniser nos outils de gestion de l’enseignement du niveau préscolaire à l’universitaire. A côté de l’instruction académique, nous devons rendre formelle notre éducation traditionnelle et orale en utilisant les TIC pour en faire passer la substance.
Les contenus actuels se sont développés sur le modèle des sociétés occidentales, il faudrait dès maintenant qu’on ait des contenus qui soient aussi proches des réalités de notre continent sur le modèle des logiciels libres qui offrent de grandes maniabilités. Les différents contenus renforceront l’accès universel à la connaissance et assureront notre présence sur la toile.
Nous devons soutenir et promouvoir la compétitivité grâce à des partenariats stratégiques de recherche avec tous nos pays, et vulgariser l’accès à l’information scientifique et spécialisée.
Pour pleinement rentrer dans le processus d’innovation, il est essentiel de nous réapproprier notre Histoire. Les grands empires anciens comme les Babyloniens, les Perses, les Grecs et les Romains se sont servis de l’organisation de leur prédécesseur pour se constituer un socle. Nous devons rétablir ce lien avec notre Histoire afin d’aller puiser des éléments pour être des acteurs du progrès technologique en vue de la croissance économique des Etats-Unis d’Afrique. Ce lien sera rétabli par les contenus que nous aurons développés qui seront aussi bien scientifique, culturel et historique.
L’application comme norme du rattrapage, de l’anticipation et de la pérennisation dans les TIC sera un des vecteurs du changement positif de l’Afrique. L’ère de l’information ne peut se faire sans l’Afrique, nous avons subi les résolutions de la Conférence de Berlin de 1885 et il n’en saurait être de même aujourd’hui. L’Afrique de demain passe par la maîtrise du réseau mondial d’intérêt stratégique qu’est Internet, en utilisant la symbiose du rattrapage et de l’anticipation pour la pérennisation des TIC sur le continent, nous consoliderons les Etats-Unis d’Afrique.