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Journée mondiale de l’eau avec Danny MBUYI à Goma en RDC

 Danny MBUYI est membre active de Butterfly Effect Network. Il est le coordonateur national Association des Volontaires du Développement Durable en RDC/AVD RDCONGO. C’est un habituel de grands sommets. Il a également participé et animé plusieurs organisation. Il a participé à la semaine mondiale de l’eaudu 26 au 31 août 2012, à Stockholm (SUEDE); et à la Conférence de Parties (CdP) 18.

 

Goma en RDC 2010 par Agata Romeo Wikimedia (Communs)
Goma en RDC 2010 par Agata Romeo Wikimedia (Communs)

En cette veille de la journée mondiale de l’eau, Monsieur Danny MBUYI LUKUSA, parlez nous un peu de la situation dans votre pays et surtout dans votre ville ?

Pour rappel, la RDC dispose d’un fort potentiel de ressources en eau douce, avec 50 % des réserves du continent, une source énergie hydroélectrique considérable mais mal exploitée et un plan d’eau douce de 3,5 % de la superficie totale du pays, paradoxalement et malgré ses richesses en eau douce, l’accès à l’eau potable reste rare en RDC puisque seulement 28,5 % des populations des zones rurales ont accès à l’eau potable. Même en ville seules 85 % des habitants en bénéficient. Une situation critique, d’autant que la santé de la population, et en particulier la réduction de la mortalité infantile, passe par l’accès à l’eau potable.

 

L'accès à Goma en RDC par Danny MBUYI
L’accès à Goma en RDC par Danny MBUYI

Qu’est ce qu’il en est du point de vue sanitaire ?

Du point de vu sanitaire, la situation n’est guère plus brillante : En 1995, 48,4 % des ménages des villes de RDC disposaient de latrines hygiéniques ou définies comme telles (Latrines à évacuation dans le réseau urbain, à fosses septiques ou des toilettes améliorées à ventilation dites traditionnelles couvertes). Mais en 2001, ils n’étaient plus que 27,2. En zone rurale la situation est encore pire avec seulement 0,5 % des ménages étaient équipés (Pour 0,4% en 1995). Ces chiffres, ne tiennent d’ailleurs pas compte de la dégradation de la qualité des infrastructures publiques d’assainissement. Dans la majorité des cas, celles-ci n’ont pas été entretenus de façon régulière, sont  vétustes, inadaptées aux conditions de vie actuelles et en nombre insuffisant. Lorsque la pression démographique n’a pas eu raison des infrastructures existantes elles sont bien souvent tout simplement inadaptées aux conditions actuelles. Cette situation se traduit par de l’insalubrité qui constitue le quotidien de la majorité de la population congolaise.

Qu’est ce qu’est pour vous l’accès à l’eau ?

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement représenterait une avancée économique non négligeable ; un gain que l’on peut évaluer entre 3 à 34 $. Chaque dollar investi à un effet direct entre 2 et 4% sur le PIB. La conjonction de ces problèmes liées à l’accès à l’eau associés au manque d’hygiène sont à l’origine de la plupart des décès chez les enfants de moins de 5 ans (2,2millions de mort dont 1,5 décès rien que pour des problèmes de dysenterie).

 

Une partie de la distribution d'eau à Goma en RDC par Danny MBUYI
Une partie de la distribution d’eau à Goma en RDC par Danny MBUYI

On parle de plus en plus de pollution atmosphérique, quelles sont les habitudes dans le pays ?

 La RDC est peu atteinte par la pollution atmosphérique, avec un taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) d’à peine 0,05 tonnes par personne en 2002, et une tendance plutôt à la baisse. Cependant la situation pourrait très vite évoluer et prendre l’allure d’une catastrophe, si rien n’est fait.

Aujourd’hui encore le charbon de bois est la source d’énergie ultra-dominante pour les populations de la région des grands lacs. Cette énergie serait renouvelable si la ressource forestière n’était pas consommée plus vite qu’elle ne pousse. Mais avec l’accroissement de la population, ce n’est plus possible. Par ailleurs la combustion du charbon de bois dégage de nombreuses suies extrêmement nocives pour la santé. Il est urgent de trouver une alternative durable.

A suivre…


Monsieur l’artiste: Bernard CISSA

Monsieur Bernard CISSA est né le 12 février 1980 à Dakar au Sénégal.

Photo de Bernard CISSA
Photo de Bernard CISSA

 

Comment vous vient le goût pour la musique?

J’arrive assez tôt dans le monde de la musique. C’est, à l’âge de 15ans, après avoir intégré la chorale musicale de l’église méthodiste. Très studieux, il en profite pour attacher plusieurs autres cordes à son arc. Ainsi, il apprend et maîtrise notamment les différentes voix, de même que des notes de piano.

 

Qu’est qui sera votre déclic?

En 1997, une rencontre va bouleverser son quotidien et lui ouvrir les yeux sur son potentiel. Je croise la route d’un ingénieur de son Allemand Steven TOETEBERG. Ce dernier le prend sous son aile et le forme durant 4 ans au sein de son label musical « YES ». De choriste et pianiste, il devient  également un ingénieur de son, mais aussi, un as de la composition et des arrangements.

Que se passe-t-il ensuite?

En 2001, à 21 ans,  j’initie la compilation du Label YES. Une des plus grandes compilations de musique Rap au Sénégal, qui a vu entre autre la participation des artistes tels que Didier AWADI, Pee FROISS, Pacotie et Abass Abass.  Dans la foulée, il monte en puissance  et devient le pianiste de l’artiste internationale congolaise Pierrette ADAMS, pendant 4 ans (2001-2005). Il va ainsi côtoyer d’autres grands noms de la musique Africaine à l’instar de  Fally IPUPA (Congo), Queen ETEME (Cameroun) et DJ Marechal de la Côte d’Ivoire. 

 

Que faites vous entre 2007 et 2010?

Je produis trois (03) albums non commercialisés sur le marché musical mais dont la sphère gospel national s’arrache. La soif d’offrir plus m’amène à me résoudre à produire un Album haut de gamme, taillé sur mesure. Je développe donc un style varié de Gospel « R&B, Afro Dance Soul  et Afro bit ». 

 

Que représente pour vous l’année 2012?

Elle sonne comme l’heure de la consécration avec le lancement le 15 décembre  de mon premier album sur le marché sénégalais qui porte le nom de « Près du cœur ». 

Merci Bernard CISSA.

 

Nous vous invitons à suivre CISSA, c’est une perle de plus au collier de la musique sénégalaise. CISSA, un artiste à découvrir absolument.


Le rôle de l’université 3

Notre monde est aujourd’hui et plus que jamais menacé. Si nous continuons à exploiter de la  manière actuelle ses richesses premières que sont la forêt et l’eau, nous nous exposons à de graves catastrophes qui sont non seulement géophysiques et écologiques sociales et politiques.  Nos sociétés sont en effet aujourd’hui confrontées à de nombreux défis démographiques, défis économiques, défis culturels et linguistiques, aussi, défis éthiques et politiques. Dans tous les continents, il faudra rendre les populations plus participative et plus utile au développement. L’enseignement supérieur doit évoluer et s’adapter. 

L’enseignement supérieur, en tant qu’instance de formation, de recherche et de service, peut et doit aider à construire de nouvelles solidarités d’abord au plan national, ensuite aux plans régional et mondial. Il doit permettre de modifier les mentalités et les comportements de manière durable.

 

Université de Lille la BU en Décembre 2006 par Humprey J. L. Boyelo Wikimedia (Communs)
Université de Kinshasa en Décembre 2006 par Humprey J. L. Boyelo Wikimedia (Communs)

Suite de L’apport de l’université dans la formation citoyenne

 

La première mesure sera de former les citoyens aux questions  environnementales. A la différence de la formation donnée dans l’enseignement supérieur, cette formation n’a pas un public prédéterminé. Cette formation sera spécifiquement axée sur les questions qui ont un impact direct sur l’augmentation des gaz à effet de serre vue  sous l’angle du développement durable comme le déboisement, l’élevage, l’agriculture, etc.  Et faire comprendre à la population qu´agir commence par adopter soi-même un comportement de protection environnementale.

Grâce à cette formation, les populations seront à même d’exiger aux politiciens de faire de l’environnement des sujets de campagne, de grands axes dans les projets de société et du débat politique. La même procédure pourra être engagée envers les médias.

 

Université du Québec à Montréal Pavillon Président Kennedy par Gene Arboit Wikimedia (Communs)
Université du Québec à Montréal Pavillon Président Kennedy en 2005 par Gene Arboit Wikimedia (Communs)

La deuxième mesure sera la formation sur la maîtrise des outils pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités de l’homme. En étudiant le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), l’impact environnemental  provient surtout de nos ordinateurs (consommation électrique, l’impression), des centres de données (l’électricité consommée pour la climatisation des locaux, le traitement et le stockage de l’information), d’autres domaines pourront être étudiés.

 Les énergies fossiles faciles d’utilisation ne sont pas renouvelables, et plusieurs matières premières qui entrent dans la fabrication de nos biens de consommation sont entrain de s’épuiser. Les milieux naturels sont perturbés et s’appauvrissent. A côte, cette formation devra conduire les populations à développer une culture d’entrepreneuriale « économie verte » pour son développement.

Université de Bamako photo prise sur le site www.djaladjomathematiques.blogspot.com
Université de Bamako photo prise sur le site www.djaladjomathematiques.blogspot.com

En maîtrisant les outils, les populations pourront introduire la question de l’énergie en liaison avec le réchauffement climatique dans le débat public pour une solution durable. La mesure suivante sera d’accompagner la Société à rendre plus équitables les règles de gouvernance qui conduisent la marche de nos institutions, lors de leurs mises en place et dans la prise de décision, lors de l’élaboration et la mise en œuvre des lois. De la sorte, les stratégies nationales seront imprégnées de l’environnement dans ses déclinaisons économiques, sociales et culturelles pour assurer une durabilité.

Université de Maurice photo prise sur le site www.kotzot.com
Université de Maurice photo prise sur le site www.kotzot.com

Enfin, on peut faire l’hypothèse que cette formation est l’occasion de mise en lien, de partage d’expérience, et de connaissances entre l’université et son milieu. Cette formation permettrait à l’université d’entretenir des relations et des réseaux propres capables de dynamiser ou d’irriguer la recherche.

A suivre …


Le rôle de l’université 2

Notre monde est aujourd’hui et plus que jamais menacé. Si nous continuons à exploiter de la  manière actuelle ses richesses premières que sont la forêt et l’eau, nous nous exposons à de graves catastrophes qui sont non seulement géophysiques et écologiques sociales et politiques.  Nos sociétés sont en effet aujourd’hui confrontées à de nombreux défis démographiques, défis économiques, défis culturels et linguistiques, aussi, défis éthiques et politiques. Dans tous les continents, il faudra rendre les populations plus participative et plus utile au développement. L’enseignement supérieur doit évoluer et s’adapter. 

L’enseignement supérieur, en tant qu’instance de formation, de recherche et de service, peut et doit aider à construire de nouvelles solidarités d’abord au plan national, ensuite aux plans régional et mondial. Il doit permettre de modifier les mentalités et les comportements de manière durable.

Université UCAD 2008 à Dakar  par Regnese Wikimedia (Communs)
Université UCAD 2008 à Dakar par Regnese Wikimedia (Communs)

Suite de L’Université et son évolution

Avec le développement de l’enseignement supérieur privé, c’est l’approche plutôt économique voire marchande qui a été mise en lumière alors que les réformes dans l’enseignement supérieur doivent avoir une vision de l’éducation qui englobe l’ensemble du secteur et qui assure une bonne articulation et un équilibre entre tous les niveaux d’éducation formelle et informelle.

Malgré ses changements, nous nous rendons compte que l’enseignement supérieur doit en outre être reconceptualisé en profondeur dans un contexte de diversification et de compétition internationale de plus en plus rude, avec la nécessité de considérer le potentiel des nouvelles technologies dans tout le processus de formation. L’approche pédagogique doit être adaptée pour viser l’acquisition de compétences fondamentales essentielles à l’adaptation constante aux conditions nouvelles autant qu’aux dispositions particulières du marché du travail.

C’est de la responsabilité première de l’université, d’induire sa propre transformation, non uniquement de l’intérieur par une logique d’évolution qui lui serait propre mais aussi de l’extérieur. Nous devons prendre la mondialisation non pas comme un fardeau mais comme une opportunité et aussi comme une nécessité de changer, dès lors une nouvelle voix doit être explorée c’est de la formation de la société.

Université Félix H. Boigny Abidjan Août 2012par Skiper Wikimedia (Communs)
Université Félix H. Boigny Abidjan Août 2012par Skiper Wikimedia (Communs)

L’apport de l’université dans la formation citoyenne

 

Dans une vision globale de l’éducation, c’est l’approche sociale et son rôle de service public qui est mis en lumière, l’université doit descendre de son piédestal pour un rôle de médiateur de connaissances entre celle du temple du savoir et celle des autres réseaux de compétences.

Plusieurs études récentes, dans le cadre du retour sur investissement de l’enseignement supérieur, elles montrent qu’il contribue bel et bien au rattrapage technologique et à l’augmentation de la productivité du travail en Afrique. En plus d’un impact sur la croissance économique, l’enseignement supérieur aide efficacement à la réalisation des objectifs du millénaire (ODM) et du progrès. La résolution de problèmes de développement durable  requiert des compétences  environnementales et économiques complexes que l’enseignement supérieur est le plus à même de fournir.

Université de la Réunion 2007 par David Monniaux Wikimedia (Communs)
Université de la Réunion 2007 par David Monniaux Wikimedia (Communs)

Comme la solidarité internationale est d’abord, une collaboration entre des peuples qui se trouvent désormais proches l’un de l’autre, pour résoudre les problèmes de base de la civilisation qu’ils sont en train de construire. La base de l’action de l’enseignement supérieur pour son engagement citoyen et humaniste, doit être le partenariat solidaire avec la société. Le partenariat doit impliquer les différents acteurs pour un accord sur l’objectif de toute action, une co-élaboration de la stratégie de mise en œuvre efficace et lisible, et un partage de responsabilités. Ce processus doit évoluer de manière à renforcer l’autonomie et l’indépendance de la société afin qu’elle participe au développement durable.

À cet égard, il convient également de se demander dans quelle mesure l’université peut constituer un mode de traduction et de diffusion de nouvelles pratiques issues de son activité même, voire même de discours et de modèles de conception. En 50 ans, la population de la Terre a été multipliées par 2,5 mais la consommation d’énergie par 5, car nous la consommons et la gaspillons plus pour bouger, fabriquer et améliorer notre confort.

Université de Lille la BU en 2006 par Jiel Beaumadier Wikimedia (Communs)
Université de Lille la BU en 2006 par Jiel Beaumadier Wikimedia (Communs)

A suivre…


Le 21 mars et la poésie

« La poésie est l’une des plus pures expressions de la liberté de la langue. Elle est un élément constitutif de l’identité des peuples, elle incarne l’énergie créative de la culture, dans sa faculté à se renouveler sans cesse. » Message de Mme Irina BOKOVA, Directrice générale de l’UNESCO, le 21 mars 2013.

Lors de sa 30ème Session tenue à Paris en octobre-novembre 1999,  et après l’analyse de la situation de la poésie en cette fin de siècle, la Conférence générale de l’UNESCO a décidé de proclamer le 21 mars comme Journée mondiale de la Poésie. L’analyse de la situation de la poésie en cette fin de siècle,

Les raisons suivantes ont conduit cette approche comme le fait que la poésie demeure le moyen d’éveil et d’expression de la prise de conscience.  Les activités poétiques se multiplient dans les différents États Membres avec un accroissement du nombre des poètes, etc. Une décision forte avait été, que la Journée serait fêtée dans le monde entier à partir de l’an 2000; et qu’elle ouvrait les Olympiades culturelles organisées à Delphes en l’an 2001.

Affiche Concours de Littérature Chrétienne (CLC) 2009 à Dakar réalisé par Wilde Rosny NGALEKASSAGA pour le comité d'organisation du CLC 2009.
Affiche Concours de Littérature Chrétienne (CLC) 2009 à Dakar réalisé par Wilde Rosny NGALEKASSAGA pour le comité d’organisation du CLC 2009.

Dix ans plus tard

L’idée d’un concours de poésie a germé dans le cœur des frères et sœurs de la section culturelle du département de la Jeunesse de l’Eglise Assemblée de Dieu Bethel à Dakar au Sénégal. Cette église se situé au n° 2751 Dieuppeul 3 à Dakar au Sénégal, elle est évangélique et pentecôtiste. Le projet a été présenté au président d’alors du dit département qui accorda toute sa confiance afin que toutes les dispositions soient prises pour sa réalisation. Le Conseil de l’Eglise donna toute sa bénédiction pour le projet.

 

« Une créature pas comme les autres, mais à son image!

 Dans cette créature infiniment petite, habite ce Dieu infiniment grand!        

 

Oh Dieu! Un amour inconditionnel pour moi qui était ton ennemi, longtemps!                                                                                                                                                                                                      

Qui suis-je pour que tu me mettes ainsi au large?

 

Un amour impeccable qui a su me délivrer du péché!                                                                                                                                                                                                                                                   

Un si grand trésor spirituel dans un vase d’argile!                                                                                                                                                                                                                                                  

Changeant ainsi ma configuration en un vase d’honneur sanctifié!                                                                                                                                                                                                               

Est-ce que je mérite vraiment que tu t’occupes de ma personne, aussi fragile? « 

Extraits du Poème Gratitude, de Mlle AHONSOU Kosiwa Mawumovo,  1er prix Poème lors du CLC 2009.

Ainsi il fut baptisé Concours de Littérature Chrétienne (CLC), ouvert à toutes les églises évangéliques membres et pentecôtistes de Dakar. La participation s’était faite selon les  trois (03) catégories Poésie, Illustrations/Témoignages et Brochure.

Le thème général retenu pour la 1ère Edition fut « La moisson est mûre selon Jean 4 :35″. A côté du thème général il y avait des sous thèmes comme la fin des temps, l’Afrique, les enfants, les guerres dans le monde, la pauvreté, les catastrophes, le salut en Jésus, l’amour de Dieu. Mais les candidats ont la possibilité d’écrire également sur un tiers thème de leur choix.

 

« La vie est un film,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

Où souvent chacun est l’acteur principal,                                                                                                                                                                                                                                                                                        

Le réalisateur et le producteur.                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Le résultat de ce film est souvent un échec,                                                                                                                                                                                                                                                                                        

Qui laisse un goût amer.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

Un cauchemar qui devient réalité.                                                                                                                                                                                                                                                                                    

Rarement il est  une réussite.                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Car on veut avoir le contrôle sur tout.                                                                                                                                                                                                                                                                                          

On se croit au dessus de tout.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

Si seulement Dieu avait un rôle                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

Tout serait si différent !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

On aurait eu droit à un meilleur scénario                                                                                                                                                                                                                                                                                    

En suivant ses instructions divines.                                                                                                                                                                                                                                                                                    

Dieu voudrait te partager son amour »

Extraits du Poème Partage ta vie, de Mlle France Laeticia MBOYI,  2e prix Poème lors du CLC 2009.

 

Le Concours de Littérature Chrétienne (CLC)  a été organisé en trois phases :

  • La période de réception des écrits allait du Lundi 16 Novembre 2009 au Dimanche 13 Décembre 2009.
  • La période d’appréciation des œuvres par le jury allait du Lundi 14 Décembre 2009 au Vendredi 18 Décembre 2009.
  • La soirée de remise des prix se fit le Samedi 19 Décembre 2009.

 

Les oeuvres ont été reçus des jeunes venant des églises, Assemblée de Dieu (AD) Temple Evangélique de Dakar, AD des Baobabs aujourd’hui « Temple des Nations », Eglise Evangélique de Dakar, Eglise Baptiste de Dakar, Communauté Chrétienne Evangélique (CCE), Mission Foursquare au Sénégal, Groupe Biblique Universitaire (GBU) de l’UCAD de Dakar avec la cellule FMPOS et de l’église organisatrice.

(A suivre)


Le 21 mars et les fôrets

Dans un cadre d’échanges, de contacts, de réflexion, j’ai pensé à ces quelques mots.

Le développement des Énergies Renouvelables ne répond pas seulement à un enjeu environnemental, mais aussi à un besoin de diversification de nos sources d’énergies. Étant dans un pays où nous faisons face à un problème d’électricité criarde, cette question a depuis attiré mon attention. Le bon fonctionnement des TIC est fonction d’une bonne alimentation énergétique, et en adressant la question, il est plus qu’important de joindre le volet environnemental.

Dans un scénario d’apprentissage j’ai participé à plusieurs évènements qui m’ont servie pour avoir une vue globale afin de sensibiliser et de contribuer à ce que les politiques et les actions environnementales actuelles assurent la vie pour les générations futures.

Au second trimestre de 2011, j’ai suivi avec assiduité un séminaire environnemental très enrichissant avec la Fondation Konrad Adenauer dans ses locaux à Dakar.

Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

 

Dans un projet au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de l’île de Mar, la Fondation Île de Mar et son partenaire technique ISOC Sénégal introduisent One Laptop Per Child (OLPC) du nom XO. C’est une machine pour enfant, robuste, peu énergivore et facile à réparer.

Le CEM île de Mar est la deuxième école au Sénégal qui travaille avec cet ordinateur. Le CEM île de Mar va travailler avec plus de 100 de ces ordinateurs. ISOC a assuré                                                                                                                                                           l’installation du serveur et la synchronisation des 100 ordinateurs XO, la formation des professeurs et des élèves, le support technique du serveur et des 100 ordinateurs. Il faut signaler que ce projet a une grande portée environnementale car la réseau de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) n’alimente pas l’île. Toute l’énergie nécessaire au fonctionnement des ordinateurs est produit par un réseau solaire installé par la Fondation Île de Mar. C’est un projet qui a allié les TIC et les énergies renouvelables et particulièrement le solaire. J’ai pu participer à cette aventure.

Formateur projet "Connections l'île de Mar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Formateur projet « Connections l’île de Mar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Le 21 mars 2013

C’est vers la fin des années 1970 que la FAO (une organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation) instituait le 21 mars Journée Internationale de la Forêt afin de promouvoir l’importance des différentes fonctions des écosystèmes forestiers du monde.

Jardin de l'ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Jardin de l’ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

Aujourd’hui, une initiative globale doit accompagner la participation de la population juvénile dans la gouvernance des forêts. Les jeunes doivent participer à la définition des politiques environnementales et des changements climatiques pour préserver nos forêts. Les actions des jeunes devraient susciter la participation parlementaire et municipale afin que les lois soient plus contraignantes. Les jeunes doivent s’inscrire en pour des meilleures en amont et en aval pour de nouveaux types d’études d’impacts et faire une action citoyenne pour que nos législations favorisent la création des emplois verts.

Dans la nouvelle approche, nous travaillerons à ce que dans les dimensions humaines et sociales soient bien présentes aux côtés des aspects scientifiques dans les lois et les projets forestiers de nos pays. Cet engagement visible de la jeunesse aura pour but l’élaboration d’un cadre favorable à l’économie verte.

 


Une histoire de visa Schengen

Episode n°1

Après un appel à proposition de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) auquel je réponds. Je reçois un courriel de M. Jean Noel Jail avec le contenu suivant : « Nous avons le plaisir de vous informer que votre contribution postée dans Agora 21 a retenu l’attention des organisateurs de l’Atelier de St-Étienne et du Forum de Lyon et que nous vous invitons à ces deux évènements  Cependant, nous essayons de vous envoyer une lettre d’invitation et le dossier du participant mais votre courriel ne fonctionne pas. »

En début de la semaine suivante tout rentre dans l’ordre et j’ai ces quelques notes «Je vous prie de trouver ci-jointe une lettre d’invitation que vous adresse Madame la Directrice de l’IEPF, pour l’Atelier Innovation, et pour le Forum de Lyon. Ci-joints aussi un premier projet de programme de l’Atelier Innovation (intégré dans le programme de l’Atelier Partenariat Systèmes d’Information) ainsi que le dossier de présentation du Forum de Lyon.»

Jardin de l'ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Jardin de l’ESP/UCAD à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

N’ayant jamais effectué des démarches pour une entrée dans un pays de l’espace Schengen, j’effectue alors des recherches via google pour m’informer de ce que je devrais faire. Je suis vite redirigé vers le site de l’Ambassade de France au Sénégal.

Plusieurs évènements vont alors, se succéder, pendant la même période j’attendais mon passeport biométrique pour lequel mes informations avaient été prises le 05 Octobre 2011.

Après avoir reçu tous les papiers de l’IEPF qui assurait ma prise en charge au travers de l’OIF et m’être rassurer que je ne dépassais pas les délais impartis pour le dépôt de dossiers pour un court séjour.

J’appelle Africatel pour prendre mon rendez-vous, la première date qui m’est donnée est lointain, je négocie et parviens à avoir un rendez-vous. Le 31 Janvier 2012, je me rends au Consulat de France pour le départ de mon dossier. Il m’est demandé de me présenter à 7h30min. Et à cette période de l’année, le jour ne se lève pas vite sur Dakar, je sors de chez moi, c’est encore la pleine pénombre.

Après l’appel et les vérifications d’usage quant aux numéros donnés par Africatel et la présence de nos noms sur les listes, certaines personnes se voient ouvrir la porte blindée du consulat. Une vérification  de mon dossier est vite faite par le service d’accueil qui replace les documents dans un certain ordre dont eux seuls ont le secret.

Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Vue du quartier de Dieuppeul et de Liberté 4 : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

(A suivre)


Le rôle de l’université

Notre monde est aujourd’hui et plus que jamais menacé. Si nous continuons à exploiter de la  manière actuelle ses richesses premières que sont la forêt et l’eau, nous nous exposons à de graves catastrophes qui sont non seulement géophysiques et écologiques (désertification, érosion, réchauffement de la planète, etc), mais encore sociales et politiques. Et, dans cette perspective, aucun pays ne serait épargné, les pays pauvres comme les pays riches, ceux du Nord comme ceux du Sud. 

Nos sociétés sont en effet aujourd’hui confrontées à de nombreux défis démographiques, défis économiques, défis culturels et linguistiques, aussi, défis éthiques et politiques. Dans tous les continents, on se trouve face à une population tout à la fois plus nombreuse, plus vieille et plus jeune, population qu’il faudra rendre plus participative et plus utile au développement. C’est dire que l’enseignement supérieur doit évoluer et s’adapter. 

Université Médicale Hanoi en 2009 par NTT Wikimedia (Communs)
Université Médicale Hanoi en 2009 par NTT Wikimedia (Communs)

L’enseignement supérieur, en tant qu’instance de formation, de recherche et de service, peut et doit aider à construire de nouvelles solidarités d’abord au plan national, ensuite aux plans régional et mondial. En effet, qui mieux que lui peut aider à définir le bien commun mondial, à développer à son sujet une prise de conscience citoyenne dans le monde et surtout à faire admettre des règles de conduite commune qui nous permettraient de modifier les mentalités et les comportements de manière durable? 

Auditoire 2 lors de la journée du parrain à lUniversité Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar
Auditoire 2 lors de la journée du parrain à lUniversité Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar

Le rôle de l’université dans l’environnement, l’économie et le développement durable.

Dans l’espace francophone, et particulièrement en Afrique avec les indépendances, il s’est créé plusieurs universités sur le modèle français pour la plupart. De nombreux travaux scientifiques ayant eu pour axe les universités et leurs liens avec l’économie et l’environnement, notre communication soulèvera la question « de la participation des universités dans la formation du citoyen au changement des modes de production et des pratiques de consommation pour le développement durable, au titre de son engagement citoyen et humaniste ». Vers quelles perspectives irions nous, quand nous savons que l’une des principales missions de l’enseignement supérieur est de servir la société?

Université de Lubumbashi photo prise sur le site www.cabinetunilu.blogspace.fr
Université de Lubumbashi photo prise sur le site www.cabinetunilu.blogspace.fr

 

L’Université et son évolution

Après la vague de démocratisation de nos Etats dans les années 1990, le nombre d’étudiants à connu une croissance passant de 2,6 millions (en 1990) à 8,6 millions (en 2006), et les autres secteurs de l’éducation ont suivi la même évolution. « A l’origine, les dispositifs d’enseignement supérieur dans la plupart des pays francophones d’Afrique ont été conçus pour former les cadres destinés à diriger le pays nouvellement indépendants. »

Le grand économiste Meynard Keynes avait écrit : « nos dirigeants politiques sont les esclaves d’économistes morts depuis longtemps et dont ils ne connaissent même pas le nom ». Plusieurs, de nos théories économiques, nos méthodes scientifiques, notre conception de l’université, nos modèles de démocratie, nos institutions sont héritées d’un monde aujourd’hui disparu.

Auditoire lors de la journée du parrain à lUniversité Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar
Auditoire lors de la journée du parrain à lUniversité Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar

Après plusieurs années d’immobilisme aux alentours des années 1990, de nouvelles dispositions législatives permettent le croisement entre la formation continue et l’université. A côté de l’Université classique on assiste à la naissance d’un secteur privé de l’enseignement supérieur qui évoluera. Dans un désir de diversifier les voies d’accès à l’enseignement supérieur, les Etats l’ont permis afin de réduire la pression démographique à l’entrée de l’université classique et de promouvoir les formations professionnelles courtes. Il scolarise aujourd’hui un cinquième des étudiants sur le continent.

Les sciences humaines et sociales reçoivent en moyenne 42 % des effectifs, et moins du quatre sont inscrits dans les filières scientifiques.

Université Senghor d'Alexandrie photo prise sur le site www.fr.wikipedia.org
Université Senghor d’Alexandrie photo prise sur le site www.fr.wikipedia.org

(A suivre)

 


L’AUF à la quinzaine de la francophonie Dakar 2013

Monsieur Jemaiel Ben BRAHIM a parlé au nom de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) en sa qualité de Directeur régional de leur Bureau Afrique de l’Ouest (BAO) lors de la cérémonie de lancement de la Quinzaine de la Francophonie, ce jour mardi  19 mars 2013 à la Place du Souvenir Africain à Dakar.

Photo prise sur le site www.auf.org
Photo prise sur le site www.auf.org

Après les salutations d’usage aux personnalités en leurs titres et grades, le Directeur a transmit les salutations et l’expression de la parfaite considération de M. Bernard CERQUIGLINI, recteur de l’AUF et de l’Agence au Président de la République, au Gouvernement et spécifiquement à Monsieur le Ministre de la culture.

A la manière de Saint-Exupéry, M. Brahim nous a invités à nous hâter à tisser des liens, pour chaque jour élargir l’espace de notre tente. La diaspora africaine compte environ 30 millions de personnes. La Banque Africaine de Développement (BAD) nous dit que la diaspora envoie 40 milliards de dollars plus de trois fois l’Aide Publique au Développement (APD) des pays de l’OCDE. Cela doit vraiment nous conduire à la réflexion…

Il nous a rappelé que l’AUF est l’opérateur des Sommets de la Francophonie pour l’enseignement supérieur et la recherche. Elle regroupe 782 établissements universitaires sur les 5 continents dans 98 pays avec 65 implantations. Ensuite, il nous a présenté la situation dans la sous-région. 60 établissements membres dans 12 pays et 15 campus numériques, dont 4 au Sénégal sont membres du Bureau régional de l’AUF.

Photo cérémonie de lancement Quinzaine de la Francophonie 2012 www.confejes.org
Photo cérémonie de lancement Quinzaine de la Francophonie 2012 www.confejes.org

Les missions, les actions et les projets de l’AUF sont des axes d’expression de la solidarité universitaire francophone. La mission de l’AUF est de faire émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs, d’experts et de professionnels, une communauté scientifique francophone capable de traiter les problématiques mondiales (pauvreté, changement climatique, santé…)

Son action couvre la formation, la recherche, la gouvernance, le numérique et l’insertion professionnelle. Ses projets sont mis en œuvre en partenariat avec et au bénéfice de nos institutions membres. Plusieurs instituts francophones de formation dans divers domaines ont été créés sous la coupole de l’AUF. La diaspora africaine et celle du Savoir contribue largement au rayonnement de ces instituts.

Un des programmes phares de l’AUF que j’aime bien et qu’elle déploie, sont les Formations ouvertes et à distance (FOAD). Pour les sessions ouvertes en 2013, 76 diplômes de niveau licence ou master à distance sont proposés. Le Sénégal offrira 6 formations.

L’AUF contribue à la circulation dans l’espace francophone par plusieurs mobilités Sud-Nord, Nord-Sud mais aussi Sud-Sud, et par des missions de coopération scientifique et technique.

Quinzaine Francophonie 2012 au Sénégal photo prise sur le site www.auf.org
Quinzaine Francophonie 2012 au Sénégal photo prise sur le site www.auf.org

Après les migrants des années 1960 partis dans le cadre des accords bilatéraux de main d’œuvre, il y a une forte contribution de la diaspora scientifique à la réussite de ces divers programmes.

Un partenariat fort existe entre l’OIF et l’AUF, à travers le programme de Volontariat international de la Francophonie (VIF), l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) et le Projet « Ecole et langues nationales en Afrique ». Et une symbiose règne entre les opérateurs de la Francophonie – l’AIMF, TV5 Monde, l’Université SENGHOR et l’AUF et les chefs d’Etat er de gouvernement des pays ayant le français en partage ; sera mis au service du Sénégal pour faire du XVe sommet de la Francophonie à Dakar en 2014, une réussite.

Je vais terminer ce billet par cette phrase de M. BRAHIM « Ne faut-il pas penser à un réseau ouest-africain des Groupes des amis de la Francophonie ayant son épicentre à Dakar ? Nous y pensons à l’AUF. L’idée est lancée… »

 


Poème : Le nouvel univers

LE NOUVEL UNIVERS

 

Nos cœurs scellés de l’histoire indélébile de ta naissance,

Au rythme des battements de tes évolutions, nos corps vibrent.

 

De la convergence de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel,

Tu nous introduis dans l’ère du multimédia,

Depuis ta symphonie retentit,

Dans quasiment toutes les sphères de nos activités,

On te nomme courrier électronique, radio numérique, commerce électronique,

Télévision numérique, pages web, presse en ligne, wikis, paiement en ligne,

Blogues, dividende numérique, réseaux sociaux, Oh !

Nous nous formons, informons, apprenons, enseignons, vendons,

Achetons, travaillons, amusons, organisons différemment.

 

A la suite du soldat inconnu,

Qui pour l’indépendance, utilisa des coups de fusils et des canons,

Pour la liberté,

Sous les noms de Facebook, Twitter, Youtube,

Oh ! Tunisie, Egypte, Lybie,

Vous reçures le « Printemps arabe »

Nous retiendrons de toi que,

Ton nom est Internet,

Ta mère est l’Informatique,

Ton père est la Télécommunication,

Ta famille est la Société de l’Information.   

Etienne TSHISHIMBI