etiennebilly

Il souffle sur Dakar

C’est la période de l’année où on connait un changement dans la ville.

Après la période de fraîcheur qui commence entre Mi-Novembre et Mi-Décembre. En ce moment à Dakar, un nouveau phénomène se passe. Et nous allons le découvrir. Dakar est une ville qu’on dit en chantier. Pourquoi est elle en chantier? Il est rare de faire plus de 500 m sans croisé au coin d’une rue ou dans une ruelle le dépôt d’une benne de sable ou de gravier. Nous avançons donc dans cet univers. En sortant de la maison, dans une rue sablonneuse vous ne pourriez pas gardez vos yeux totalement ouverts. Et le même constat se fait aussi dans les rues et ruelles goudronnées car ce pollen y est transporté. Vous allez certainement posé la question de quelle pollen s’agit-il? Ecoutez d’abord, l’histoire et pour les plus futés vous saurez avant la fin du récit.

Dans ses rues face à lui, je deviens comme du papier malgré mes plus de 100 Kg et du haut de mes 1,82 m. Je sens que je vais m’envoler tellement la pression est forte. Un tour à la Voie de Désengorgement Nord (VDN), et j’ai reçu un bain de lui. Car sur cette voie, les bâtiments sont vraiment éloignés les uns des autres. Et un très vaste champ lui est offert et il se donne à cœur joie. Il baigne certains, lave d’autres, enrhume plusieurs et irrite quelques-uns. Ensuite, je me rends compte que les conducteurs de moto sont ses bonnes victimes. Et il peut être à la base de plusieurs accidents de circulation, alors à vos lunettes et casques pour diminuer les risques.

Poussière sur Goma photo prise sur le site www.rnw.nl
Poussière sur Goma photo prise sur le site www.rnw.nl

En ce jour de fête nationale, je réponds à une invitation. On empruntant les escaliers, je me demande si ses escaliers ont été nettoyé ne fus-qu’une fois cette semaine. Les papiers et bouts d’autres choses font la montée avec moi, ils sont poussés par lui. Malgré le fermeture de toutes les portes et les fenêtres, il s’insère dans la maison. Sur des carreaux blancs, il oblige les petites sœurs et les bonnes ou les techniciennes de surface dans les maisons a balayé toutes les 30 min. Il n’épargne pas les meubles de salon, les étagères de salon, tous les objets dans tous les coins de la maison. Quand vous êtes dans la maison, il fait beaucoup de bruits, il bouscule les portes, et on l’entend passé comme un orchestre symphonique, au son mélodieux. Et si un ami arrive dans votre maison, il peut vous taxer de sale, d’impropre, de crasseux… Les bonnes ne l’aiment pas dans les maisons car il les amène à faire le travail du nettoyage au moins trois ou quatre fois par jour.

Lors de cette sortie, j’ai pris la décision d’écrire sur lui une fois à la maison. Alors le soir au seuil de la porte, je me souviens donc que j’ai pas regardé les images de la prise d’armée de ce jour qui marque le 53 e anniversaire du Sénégal pour son accession à la souveraineté internationale. Mais le programme ne respecte pas les horaires annoncées, et l’édition du soir commence après 24 h. Je fus très ravi de trouver un autre élément pour mon texte du jour. Même lors des cérémonies officielles, il s’invite et impose sa loi. Il n’a aucun respect pour ses VIP, lors de leur discours les feuilles veulent se révolter afin de s’envoler. Il oblige le VIP à faire un petit exercice musculaire de contrôle pour les imposer d’être au pas. Oh, maintenant ce n’est pas seulement la bonne qui lui en veut mais Monsieur le Ministre aussi.

Tokyo recouverte par une tempête de poussière Photo prise sur le site www.lapresse.ca
Tokyo recouverte par une tempête de poussière Photo prise sur le site www.lapresse.ca

Qui souffle sur Dakar? Il appartient à la catégorie « vent » et son nom spécifique est l’harmattan. C’est la brise du désert du Sahara. Ce pollen s’est un grain de sable, un grain de gravier, un grain de ciment, etc. Eh dja comme dit Adama Daiko, quand le changement climatique tu nous tiens. Normalement il arrivait plus tôt. C’est un alizé dit « hivernal », froid, sec, poussiéreux. La caractéristique qui se manifeste le plus aujourd’hui s’est cette valve de poussière. Il réveille certaines maladies, il fend les lèvres. Couvrez vous bien et protégez bien vos nez et cous pour ne pas être parmi ses victimes.


Quelques souvenirs d’enfance!

D’origine du Centre, centre de l’Afrique, je suis né au centre Ouest de cette partie du continent.

Et lors d’un échange avec ma mère, je lui raconte une image que j’ai dans ma pensée. Pour ce qui connaissance la ville de Libreville en plein centre ville, nous sommes au Centre Médico-social (CNSS) à côté du Commissariat Central, je suis avec Maman et on descend une route goudronnée. A cette époque le Centre n’avait pas cette configuration (2003). Et on se dirigeait vers les bâtiments qui étaient à l’arrière. C’est la partie de l’histoire dans je me rappelais j’avais dans les alentours de 15 ans. Et la madré ou la vieille, comme dit dans le langage des jeunes Librevillois à notre époque ça peut être changé car cela va bientôt faire 10 ans que je ne le suis plus, va me dire la raison de notre visite dans cette structure médicale et l’année. Elle révèle que j’avais un panaris et que c’était au environ de mes deux ans.

Souvenir photo prise sur le site www.ernestinemarcel.blogspot.com
Souvenir photo prise sur le site www.ernestinemarcel.blogspot.com

Il y a une autre souvenir qui est remonté à ma mémoire la semaine passée, nous étions entrain de faire le nettoyage et on m’a demandé le balai fait avec des tiges de bambous. Et je me suis rappelé qu’on l’appelait balai indigène dans toutes les parties du Gabon où je suis passé. Mais mon souvenir me ramena plus loin, et je me souvins que lorsqu’on était petit à la maison on disait le balai de Mamfoumbi. Mamfoumbi est un nom chez le peuple Punu du Gabon. Mais j’ai encore pu parler avec maman pour lui demander, pourquoi l’appelons nous balai de Mamfoumbi?

Souvenir Photo prise sur le site www.auxpucesdebux.blogspot.com
Souvenir Photo prise sur le site www.auxpucesdebux.blogspot.com

Le troisième se passa lors des mes premières jours à l’école. Toujours dans cette ville de Libreville, mon école est l’école Mont-Fort qui se situait quelque part en ville, mais à notre époque elle était installé derrière le Collège privé catholique Bessieux. Dans la cour de récréation, j’avais abandonné mon cartable j’allais dire mon sac, mais à cette époque on n’avait pas de sac mais des cartables. Il était de forme rectangulaire avec deux petites poches à l’avant de couleurs différentes de celle du reste du cartable. A l’intérieur, on avait deux compartiments. Je ne sais pas si vous aviez aussi eu cette style de cartable. Alors j’ai laissé mon cartable pour aller jouer au football, et en revenant je repère mon cartable, je courais  le récupérer. Sans me douté de quelque chose, je rentrais à la maison qui était à 5 min de la maison. Arrivé à la grande route, il y avait un policier en poste qui assurait la traversée des enfants. Je regagnais donc la maison, et après une vérification de mes parents, ils me demandent ou ai-je laissé mon sac? Je ne comprends rien à ce qu’ils disent car pour moi c’est mon cartable. Je vais ainsi donc savoir que j’avais pris le cartable d’une fille, et que je n’étais pas le seul à avoir ce cartable. C’était un week-end, non on dit une fin de semaine. Et le lundi, je suis accompagné d’un de mes parents pour régler cette affaire, et le Père de la fille avait aussi fait le même constat. Et les choses sont vites rentrées dans leur ordre initial.

Pellicule photographique photo prise sur le site https://www.paperblog.fr/
Pellicule photographique photo prise sur le site https://www.paperblog.fr/

Toujours dans cette école, et toujours une histoire de cartable. Le jeu après la classe avait une certaine saveur, et nous ne rentrions pas souvent directement à la maison. On prenait souvent le temps d’ajouter trente minutes à notre temps de sortie officielle qui était 17h30 min. On avait normalement 10 min pour arriver à la maison. Passer ce temps, on devait fournir des explications aux parents. A l’arrière de l’école, il n’y avait pas de clôture, c’était une petite broussaille, une petite forêt. Et ce jour-là on s’était aventuré pas là. Il y avait une petite cabane. On s’était approché, et un homme s’est mis à crier ou à nous poursuivre je ne me souviens plus exactement. Mais une chose est sûre, et je me rappelle très bien de cela. Nous avons pris peur et nous nous sommes mis à courir et dans cette course folle, j’ai fait tombé mon sac, j’ai ma pu m’arrêter pour le récupérer. La grande question qui me venait, était « Que vais-je dire aux parents? » J’ai réfléchi sur le chemin de la maison, et j’ai dit que je jouais au football et que quand j’ai terminé mon cartable avait disparu. J’avais menti. Mais quelques temps après même si j’ai pas retrouvé le cartable, nous avons pu récupérer quelques livres scolaires qui étaient dans le cartable, et que la personne avait certainement vendu sur le marché noir. Certains de mes livres se sont retrouvés avec d’autres élèves dans la classe et j’ai pu les récupérer.


GlobomondeDakar 2013 a commencé

GlobomondeDakar 2013

En Septembre 2012, la liste des retenus est connue, après la réjouissance suite à la sélection, une belle aventure a commencé qui a plus de 6 mois pour l’équipe 2. Une autre sélection est faite pour une cinquantaine de e-globeurs et e-globeuses afin de se retrouver à Dakar. L’aventure a commencé en fin 2010. Elle s’est poursuivie jusqu’à présent, et la revoilà à Dakar.

GlobomondeDakar à vos salamalékoums, nangadefs, ndemales (A vos marques, prêts, partés).

Hôtel de ville de Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
Hôtel de ville de Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».

En cette terre de téranga, un comité « térangique » est montée pour accueillir ses « VIP globeurs ». Pour tous ceux qui ont répondu au DAKFORM, ils ont reçu une carte pour avoir accès au Salon VIP de l’aéroport international de Yoff. Contrairement à la formation intensive de 2011, qui s’est fait à deux endroits, Bujumbura et Dakar. Celle de 2013 rassemblent 39 e-globeurs de l’équipe 2 et 12 e-globeurs de l’équipe 1 à Dakar.

Ils ont tous fait le déplacement pour Dakar, la formation a lieu au « MESTIR« , une des plus réputées école de « blogisme » de toute l’Afrique. Dans le groupe certains sont des grands voyageurs devant l’Eternel, pour d’autres ils sortent pour la première fois de leur pays et c’est une belle découverte pour eux. Mais les formalités d’usages n’ont pas toujours été facile. Et plusieurs se posent la question, et à l’Union Africaine a quand le passeport africain?

Pour GlobomondeDakar, les pays invités sont le Tchad, le Brésil, la Centrafrique, le Ghana, la RDC, les Comores, la Guinée, le Faso Burkina, la France, l’Haiti, la Tunisie, le Maroc, l’Ukraine, la Mauritanie, l’Allemagne, le Bénin, le Canada, le Madagascar, le Togo, le Mali, le Sénégal, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Pour assurer une représentativité de toute la diversité francophone des e-globeurs du Viet-nam, du Qatar, de la Slovénie, de l’Arménie, du Cambodge, de Seychelles et Maurice.

Daouda, Brice, Jambar, Victorine, Vatu, Vanessa, Douri, Ron, Baraka, Vencro et Cabral arrivent à Dakar en grande pompe via le vol inaugural « d’Air Bémac ». Ils sont reçus au salon VIP de l’aéroport et pour tous c’est la première fois qu’ils reçoivent un tel honneur. Les plans de vol ont été arrangés afin de permettre à Ali, Félicité, Paola, Geno, Dona, François, Bonté, Tyron, Espoir, Gautier, Tao, Karibu, Dubois, Huno, Uche , Chakadu, Frédéric, Vigueur, Elvis, Ukechuku et Bernardo de se retrouver à Paris. Ils ont toujours embarqués sur le Vol de « Franco Air » qui a les tarifs les plus compétitifs pour la liaison Paris-Dakar en aller-retour.

Car rapide à Dakar Photo prise sur le site 1fatou.skyrock.com
Car rapide à Dakar Photo prise sur le site 1fatou.skyrock.com

Maxime, Traka, Liso et Mema décident de rejoindre Dakar par la route, ils ont tant rêvé observé ce paysage désertique par voix terrestre. Maxime et Traka ont pris le départ plutôt car le parcours nécessite deux jours de voyage, pour Mema et Liso s’est une journée. Ils ont tous déclaré ne pas vouloir passé au salon VIP. Sella, Patient, Destiné, Maf, Lala, Muasi, Buso, Triki, Mukaji, Yaya, Speedy, Yessi, Bertrand, Dali, Muntu, Alassane et Thierno rejoingnent Dakar par la vol aérien par des vols d’environ 2h30 min à  4h00.

Les premiers arrivés étaient programmés pour tôt le matin, et les derniers pour 22h30min. La journée d’arrivée est à la convenance de l’e-globeur. Cependant Frange, Mamu, Abali sont les guides de circonstances pour la première sortie. Le coordinateur a pris toutes ses précautions pour que tous les e-globeurs qui le désirent puissent assister au lancement de la programmation Cinéma dans le cadre du TANDEM Dakar-Paris 2013. Le lancement aura lieu au niveau du Cinéma « Christa » qui vient d’âtre rénové.

Monument de la Renaissance Africaine à Dakar photo prise sur www.fesmag.org
Monument de la Renaissance Africaine à Dakar photo prise sur www.fesmag.org

Après avoir échangés, twitters, commentés, causés sur les « globs » des uns et des autres, l’occasion de mettre une visage grâce à sa propre rétine et non celle d’un appareil photo est magnifique. Le groupe de Paris a déjà très bien symphatisé en attendant leur vol. Celui de l’Afrique centrale a fait de même. Le campus 1 qui est l’endroit où loge les e-globeurs et les e-globeuses est un hôtel au bord de la mer en centre-ville nommé le Sokhamone. Au premier contact, on voit bien que les relations seront les meilleurs, ils se mélangent comme des cheveux dans la soupe. Ils sont heureux de faire la connaissance des uns et des autres, de partager et de mutualiser les savoir-faire et les savoir-êtres, les bonnes pratiques dans cet univers de « l’e-globigue » dont chacun est plus ou moins expert. Après s’être ressourcé par un bon bain, la troupe se retrouve dans le hall pour quelques informations pratiques. Frange, Mamu, Abali souhaitent la bienvenue et une bonne retrouvaille au pays du Poète-président, pays d’hospitalité légendaire. Il est l’heure de se rendre au lancement de la programmation Cinéma du TANDEM Dakar-Paris 2013.

La belle aventure ne fait que commencé, elle continue dans d’autres billets.


Un monde sans croix???

LE MONDE SANS CROIX ???

Plusieurs milieux se rend compte bien compte du rayonnement extraordinaire que la vie de Jésus-Christ a projeté sur le monde.

Nous avons eu ce texte, dont nous ne connaissons pas l’auteur, mais qui disait: «  Effacez par la pensée, ce qui subsiste de cette influence dans les domaines du beau, du vrai et du bien. Entrez dans les musées et décrochez des murs l’image du CHRIST. Otez les toiles ou les statues qui représentent des martyrs ou des apôtres. Rayez du nombre des compositeurs, Haendel, Bach et tant d’autres ; expurgez l’œuvre de Beethoven et de Mozart de tout ce qui a été inspiré par la religion chrétienne. Supprimez Bossuet et Pascal ; ôtez « Polyeucte » à Corneille, « Athalie » à Racine ; poursuivez le nom de CHRIST dans les vers de Lamartine et de Victor Hugo, effacez toutes les traces qu’a laissées sur le terre le sacrifice de JESUS. Ce travail accompli, retournez-vous et regardez le vide que fait, à travers l’histoire, cette croix de moins dans le monde »…..

 

Une croix photo prise sur le site www.sticker-forever.com
Une croix photo prise sur le site www.sticker-forever.com

Des témoignages et récits disent quelque chose d’infiniment plus important que toute les œuvres d’art ou de littérature, qui évoquent  Jésus-Christ. Ce sont ces millions d’êtres humains qui ont été purifiés de leurs péchés par le sang de Jésus-Christ qui a coulé à la croix. Et le message central de la Pâques, est Jésus-Christ donnant sa vie sur la croix pour la justification, la rédemption et l’expiation de tous péchés afin que tout homme qui reçoit cette bonne nouvelle ait la vie éternelle.

La victoire de Pâques est faite sur l’idée de rétribution et de vengeance. La Pâques est un appel à entrer dans une vie nouvelle. La joie de Pâques n’est pas solitaire,  elle est l’assurance que la puissance de Dieu est déjà à l’œuvre ici-bas, en nous, pour tous. Elle est profonde et débordante. Jésus-Christ est l’espérance.

Que l’espérance de Pâques redonne vie à notre monde.

 

La croix au sommet de l'Eglise AD/Temple Évangélique à Dakar  : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».
La croix au sommet de l’Eglise AD/Temple Évangélique à Dakar : « Crédit photo : Etienne (Billy) TSHISHIMBI ».


Une tradition bien sénégalaise

En cette veille de Pâques,

 

Je voulais vous parler de quelque chose de bien sénégalais.

Ngalax de Paques au Sénégal Photo prise sur www.senegalissimo.wordpress.com
Ngalax de Paques au Sénégal Photo prise sur www.senegalissimo.wordpress.com

Il y a déjà bien des années quand je suis arrivé au Sénégal, j’ai fait la découverte à la Pâques 2004, de quelque chose que je n’avais pas entendu parlé dans la ville et le pays que j’habitais avant.

Plusieurs amis de classe me demande leur part de « ngalax ». Je suis tout surpris, et je les questionne sur ce qu’était le « ngalax »? Les fidèles chrétiens catholiques offrent un bon plat de Ngalax aux amis, voisins et musulmans. Il s’agit de cette bouillie d’arachide à base de mil fort bien assaisonnée, signe de civilité, de coexistence pacifique.  Cette pratique est rentré dans les moeurs de toute la communauté chrétienne du Sénégal.

Etant un jeune garçon d’un autre coin du continent, je disais alors faite le moi découvrir alors.  Et avec des amis, j’ai goûté ce dessert typiquement sénégalais. Babylas 25 a dit dans son billet  » En effet, pour la circonstance, des œufs en sucre, en chocolat ou des œufs durs sont décorés le plus souvent par les enfants. En Belgique comme en France, la tradition veut que les œufs soient offerts le matin du dimanche de Pâques …  Aux Africains de puiser dans notre imaginaire collectif pour trouver un symbole, voire des symboles, en harmonie avec ces réalités venues d’ailleurs. » 

Je lui réponds que les Sénégalais ont déjà répondu à sa question. Ils ont le « ngalax ». Et le Sénégal définit ce partage comme symbolisant le dialogue islamo-chrétien.

Bassines contenants du Ngalax Photo prise sur le site www.kalounayes.over-blog.com
Bassines contenants du Ngalax Photo prise sur le site www.kalounayes.over-blog.com

Pour ceux qui voudraient s’essayer, voici la recette:

Ingrédients:
500g de pain de singe
1kg de pâte d’arachide
1kg de karaw (genre couscous fait à partir de mil)
1kg de sucre
Essence de vanille ou sucre vanillé
Une pincée de muscade
Une cuillère à soupe de fleur d’oranger
30g de beurre
Raisins secs

Préparation: 

Trempez le pain de singe dans de l’eau la veille, afin que la partie blanche se sépare facilement des graines.
Fouettez le pain de singe jusqu’à l’obtention d’un liquide beige épais.
Tamiser ce liquide deux ou trois fois pour enlever graines et fils.
Ajouter le sucre et les épices.
Ajouter un peu de sucre et le beurre.
Verser le mélange obtenu dans la pâte d’arachide et le pain de singe.
Bien remuer le tout.
Ajouter les raisins.

Mettez au frais 30 minutes et servez.

Attention vous allez vous lécher les doigts.

Ngalax 2

Un petit rappel, le mot « ngalax » est en Wolof et le « x » se lit « kh ».

BON FETE DE PAQUES!


Le rôle de l’université 4

Notre monde est aujourd’hui et plus que jamais menacé. Si nous continuons à exploiter de la  manière actuelle ses richesses premières que sont la forêt et l’eau, nous nous exposons à de graves catastrophes qui sont non seulement géophysiques et écologiques sociales et politiques.  Nos sociétés sont en effet aujourd’hui confrontées à de nombreux défis démographiques, défis économiques, défis culturels et linguistiques, aussi, défis éthiques et politiques. Dans tous les continents, il faudra rendre les populations plus participative et plus utile au développement. L’enseignement supérieur doit évoluer et s’adapter. 

L’enseignement supérieur, en tant qu’instance de formation, de recherche et de service, peut et doit aider à construire de nouvelles solidarités d’abord au plan national, ensuite aux plans régional et mondial. Il doit permettre de modifier les mentalités et les comportements de manière durable.

Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 à la Place du Souvenir Africain par DITI IAM 2008
Cérémonie de remise de diplôme IAM 2008 à la Place du Souvenir Africain par DITI IAM 2008

Les mesures et les recommandations

La première mesure sera de former les citoyens aux questions  environnementales. A la différence de la formation donnée dans l’enseignement supérieur, cette formation n’a pas un public prédéterminé. Cette formation sera spécifiquement axée sur les questions qui ont un impact direct sur l’augmentation des gaz à effet de serre vue  sous l’angle du développement durable comme le déboisement, l’élevage, l’agriculture, etc.  Et faire comprendre à la population qu´agir commence par adopter soi-même un comportement de protection environnementale. Grâce à cette formation, les populations seront à même d’exiger aux politiciens de faire de l’environnement des sujets de campagne, de grands axes dans les projets de société et du débat politique. La même procédure pourra être engagée envers les médias.

La deuxième mesure sera la formation sur la maîtrise des outils pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités de l’homme. En étudiant le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), l’impact environnemental  provient surtout de nos ordinateurs (consommation électrique, l’impression), des centres de données (l’électricité consommée pour la climatisation des locaux, le traitement et le stockage de l’information), d’autres domaines pourront être étudiés.

Les énergies fossiles faciles d’utilisation ne sont pas renouvelables, et plusieurs matières premières qui entrent dans la fabrication de nos biens de consommation sont entrain de s’épuiser. Les milieux naturels sont perturbés et s’appauvrissent. A côte, cette formation devra conduire les populations à développer une culture d’entrepreneuriale « économie verte » pour son développement. En maîtrisant les outils, les populations pourront introduire la question de l’énergie en liaison avec le réchauffement climatique dans le débat public pour une solution durable.

Université Omar Bongo (UOB) de Libreville prise sur le site www.gabonreview.com
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville prise sur le site www.gabonreview.com

La mesure suivante sera d’accompagner la Société à rendre plus équitables les règles de gouvernance qui conduisent la marche de nos institutions, lors de leurs mises en place et dans la prise de décision, lors de l’élaboration et la mise en œuvre des lois. De la sorte, les stratégies nationales seront imprégnées de l’environnement dans ses déclinaisons économiques, sociales et culturelles pour assurer une durabilité. Enfin, on peut faire l’hypothèse que cette formation est l’occasion de mise en lien, de partage d’expérience, et de connaissances entre l’université et son milieu. Cette formation permettrait à l’université d’entretenir des relations et des réseaux propres capables de dynamiser ou d’irriguer la recherche.

En finir nous faisons une recommandation qui répondent à une des principales missions de l’enseignement supérieur. Elles seront  nourries de l’observation des interactions entre l’université et la société car le développement durable  et  l’avenir économique de nos pays passent aujourd’hui par l’environnement.

Université Libre de Bruxelles photo prise sur le site https://www.babnet.net
Université Libre de Bruxelles photo prise sur le site https://www.babnet.net

La définition  et l’évaluation  des politiques de développement durable dans une approche communautaire avec la participation effective des populations. Ainsi il sera créer une banque de données public sur les lois relatives au développement durable, elle sera alimenté au fur et à mesure ; de même qu’une plateforme SMS pour la participation citoyenne dans la Francophonie.

Une meilleure inclusion des besoins des populations dans la définition de tous types de formation n’est plus une option. C’est une obligation si nous voulons que notre société s’adapte aux défis économiques, environnementaux, sociaux et culturels d’aujourd’hui. Avec une approche qui prépare chacun à être confronté à des mutations et à des dilemmes éthiques, dans le but non seulement d’apprendre pour apprendre mais d’apprendre à penser.

Fin


Présentation de l’Album « Près du Cœur » de CISSA

Présentation de l’Album « Près du Cœur » 

CISSA est un Artiste auteur compositeur sénégalais qui vient de mettre sur le marché un nouvel album.

 

Pouvez vous nous parler de « Près du cœur »?

C’est un album avec des textes optimistes et engagés, sur des mélodies sublimes, qui ne laissera pas les mélomanes indifférents. Il est composé de 10 titres  en Français et en Wolof.

Quelle message voulez vous faire passer?

Je veux projeter une meilleure image de l’Afrique et promouvoir l’unité du continent.

Bernard CISSA 2
Bernard CISSA 2

Qu’est ce qui démontre le panafricanisme de cet album?

Entre une Rumba du Congo sur Yermande (titre 3), l’Afro dance soul du Nigeria  d’« Harmoniser » (titre 4) et l’afro bit  du  premier titre « Africa mon Afrique », l’on est plongé dans un message d’espoir qui appelle à s’approcher davantage de DIEU.

Quelle style adoptez vous dans cet album?

Le style est direct et véridique comme le montre ces extraits : « Tu as de l’avenir, rien ne doit t’enlever ta liberté, Africa mon Afrique, tu as de l’avenir, rien ne doit t’enlever ta dignité », (Africa mon Afrique). 

« L’argent, la gloire et l’or du monde entier passeront en un clin d’œil. L’homme propose et fait beaucoup de projets. Mais c’est Dieu qui a le dernier mot. Ce n’est pas du bla bla, il y a le rendez-vous », (Le Rendez-vous).

« Près du cœur » est donc  un album assez social et panafricain. Il est disponible chez les distributeurs agréés au Sénégal. 

 

 

Visiter son site web:  www.cissamusic.com

www.facebook/BernardCissa

 

Merci à vous, CISSA!


Histoire d’un rêve

Oh, un petit rêve!

S’il est vrai que l’Afrique a accompli d’énormes progrès en matière de réduction de son déficit d’infrastructures de haut débit, nous proposons que les discussions sur les télécommunications s’exporter aussi dans nos rues. Pour se faire, il faudra qu’émerge et que se consolide, un leadership africain fort et visionnaire. Un leadership de rupture qui ne saurait s’affirmer sans se démarquer de la posture consommatrice qui veut que notre continent a pris le train de l’informatique en chemin.

carte d'Afrique photo prise sur www.google.com
carte d’Afrique photo prise sur www.google.com

Après la seconde guerre mondiale, les combats étaient ceux de la libération pour parvenir à l’Indépendance. Cinquante ans après, nous laisserons les historiens nous livrer les résultats de l’analyse de ce pan de notre histoire.

L’idée d’une table ronde sur  « Les enjeux de l’ère de l’Information pour l’Afrique à l’aube du cinquantenaire de l’indépendance de plusieurs états africains », a nourri notre esprit. Nous avons ciblé, la jeunesse africaine dans son ensemble présente sur le territoire sénégalais. Pour mener le débat nous nous adresserons aux associations et amicales d’étudiants, aux associations de professionnels de divers secteurs et aux clubs d’intellectuels. Le Samedi 07 Mars 2010 a été retenu.

La grande muraille verte photo prise sur www.tv5.org
La grande muraille verte photo prise sur www.tv5.org

Les Patrice Emery LUMUMBA, Kwame NKRUMA, Léopold Sédar SENGHOR, Habib Ben Ali BOURGUIBA, Julius Kambarage NYERERE, Kenneth David KAUNDA et tant d’autres nous ont donné des états. Nelson Rolihlahla MANDELA nous montra la lutte non-violente contre l’apartheid et la réconciliation. Il (la jeunesse) nous revient d’être les catalyseurs de notre continent pour son entrée et sa maîtrise des enjeux de notre époque. La quelle époque est celle de l’ère de l’information avec sa mascotte Internet.

Les organes comme ICANN disent « Internet c’est l’affaire de tous » et nous voulons sensibiliser afin que la Gouvernance Internet soit aussi notre affaire ; nous permettre d’être présent dans les processus de gestion d’Internet. Ces processus pour notre période peuvent être comparées à la conférence de Berlin de 1885 ou des décisions cruciales ont été prises et qui ont des répercussions jusqu’à nos jours.

Grande salle ICANN 42 Dakar 2011 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)
Grande salle ICANN 42 Dakar 2011 par Icannphotos (Flickr de Yahoo)

Du rêve, nous sommes entrain de passer à la réalisation. Les réalisations de la jeunesse dans la Gouvernance d’Internet sont entrain d’atteindre leur Kilimandjaro.


Journée mondiale de l’eau avec Monsieur Danny MBUYI (acte 2)

Suite de notre entretien avec M. Danny MBUYI.

Danny MBUYI est membre active de Butterfly Effect Network. Il est le coordonateur national Association des Volontaires du Développement Durable en RDC/AVD RDCONGO. C’est un habituel de grands sommets. Il a également participé et animé plusieurs organisation. Il a participé à la semaine mondiale de l’eau, du 26 au 31 août 2012, à Stockholm (SUEDE); et à la 18e Conférence des Parties (CdP18) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, du 26 novembre 2012 au 07 décembre 2012 à Doha (QATAR).

Lac Kivu par Themalau Wikimedia (Communs)
Lac Kivu par Themalau Wikimedia (Communs)

Où pourrons nous trouver cette solution alternative ?

Celle-ci pourrait se trouver dans le Lac Kivu. En effet, au fond de celui-ci, les sédiments bio-géniques se désagrègent perpétuellement formant d’importantes quantités de méthane. On estime généralement que pas moins de 50 millions de tonnes équivalent au pétrole dorment dans ce lac. Cette ressource énergétique majeure offre un potentiel de développement inexploité de grande valeur pour tous les pays de la zone des grands lacs. Sur le terrain, les nombreuses applications du gaz méthane (usages domestiques, production électrique, chauffage) contribueraient à la protection de la forêt équatoriale.

Il est important de noter que si la présence du gaz dans le lac Kivu constitue un espoir d’élévation du niveau de vie pour les populations environnantes, elle représente à court terme une terrible menace. En effet, en plus du gaz méthane, le lac contient du gaz carbonique dans les strates profondes. La pression importante maintient ces 2 gaz dissous. Mais ces gaz s’accumulant par l’action de la fermentation, ils arriveront un jour prochain à saturation. Des bulles se formeront alors et remonteront vers la surface. Ce faisant elles provoqueront un brassage des eaux profondes et l’apparition d’autres bulles de méthanes et de gaz carbonique et ce sera le début d’une réaction en chaîne à l’instar de celle se produisant à l’ouverture d’une bouteille de champagne. De gigantesques quantités de gaz remonteront vers la surface. Le méthane, plus léger que l’air, se perdra dans l’atmosphère sans autres dégâts direct. Le gaz carbonique, en revanche, plus lourd que l’air, s’écoulera alors tout autour du lac, asphyxiant les populations environnantes.

Ce phénomène s’est produit au Cameroun dans la nuit du 21 août 1986 autour du Lac Nyos asphyxiant plus de 1800 personnes, sans compter le bétail, sur un rayon de 30km.  Quand on sait que le Lac Kivu contient plus de mille fois plus de gaz carbonique que le lac Nyos, on se rend compte de l’ampleur de la catastrophe qui menace  les villes de Goma, Gisenyi, Bukavu, Cyangugu, voire Bujumbura. Les conséquences en seraient cataclysmiques.

 

Lac Kivu côté RDC par Danny MBUYI
Lac Kivu côté RDC par Danny MBUYI

 

Qu’est ce qui peut être fait ?

Pour toutes ces raisons, il est grand temps que les acteurs économiques mettent au profit des populations rurales les moyens de vivre paisiblement autour des grands lacs tout en assurant une part importante de notre indépendance en matière énergétique par l’exploitation des ressources en méthane du Lac Kivu.

Nous voulons impliquer tous les acteurs du développement durable (publics, privés, associatif…) du pays et à l’international afin de mutualiser nos efforts dans l’optique de réaliser concrètement les objectifs du millénaire en RDC en faveur de l’accès a l’eau potable pour tous, de la prévention de l’environnement, assainissement, du développement, de la santé des populations dès 2015.

 Merci de nous avoir accordé ses quelques mots.


M. Danny MBUYI à la semaine internationale de l’eau 2012 à Stochkolm

Voyage avec Danny MBUYI à Stockholm.

Stockholm par Holger.Ellgaard (image 1-5) et Abhijeet Vardhan (image 6) Wikimédia (Commons)
Stockholm par Holger.Ellgaard (image 1-5) et Abhijeet Vardhan (image 6) Wikimédia (Commons)

 

Danny MBUYI est membre active de Butterfly Effect Network. Il est le coordonateur national Association des Volontaires du Développement Durable en RDC/AVD RDCONGO. C’est un habituel de grands sommets. Il a également participé et animé plusieurs organisation. Il a participé à la semaine mondiale de l’eau, du 26 au 31 août 2012, à Stockholm (SUEDE); et à la 18e Conférence des Parties (CdP18) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, du 26 novembre 2012 au 07 décembre 2012 à Doha (QATAR).

Avant de parler de vos actions, quelle est votre vision de la pauvreté ?

Au début des années 1970, la croissance des inégalités et de la pauvreté ainsi que les inquiétudes relatives aux conséquences de la croissance économique vont entraîner un renouvellement de la réflexion sur le développement, sur les thèmes des besoins humains et des limites des ressources. On observe à cette époque, une préoccupation croissante pour l’absence d’effet redistributif de la croissance économique sur les conditions de vie.

Avec l’aggravation des problèmes de pauvreté, une nouvelle approche du développement, sous le label des besoins essentiels va être proposée. Le développement assimilé à la croissance est remis en cause et sa réinterprétation vise à prendre également en compte l’évolution de la pauvreté, la distribution des revenus et l’emploi.

Ainsi, une situation de persistance de la pauvreté, du chômage et des inégalités concomitamment à croissance économique ne peut être qualifiée de développement, même si la croissance reste une condition préalable au développement. Aux côtés de cette approche, une vision plus radicale des besoins essentiels est proposée par les ONG; pour eux, le marché ne constitue pas un mécanisme efficace d’allocation des ressources en situation d’inégalité de distribution des revenus. J’adhère à ce courant de pensée et je partage sa vision de la pauvreté.

Danny MBUYI à la semaine internationale de l'Eau à Stockholm Aout 2012
Danny MBUYI à la semaine internationale de l’Eau à Stockholm Aout 2012

Quel a été votre plaidoyer lors de cette semaine?

 

J’avais recensé quelques actions à faire et je les présenter lors des minutes qui m’ont été consacré lors de la conférence à savoir:

– Rendre l’eau potable accessible à l’ensemble des populations

– L’accès à l’eau et à l’assainissement : un moteur du développement

– Enrayer la dégradation de l’environnement

-Améliorer la vie des habitants des taudis des grandes villes, leurs environs et dans les villages de RDC (en particulier dans le nord Kivu)

– Réduire significativement le pourcentage d’habitants sans logement décents d’ici 2015

 

-Diminuer le taux de mortalité maternelle à l’accouchement dû à de mauvaises conditions sanitaires.

– Lutter contre le déboisement en organisant des campagnes de reboisement dans les zones qui souffrent le plus de la déforestation

– Trouver des solutions au problème du dégazage de méthane autour du lac Kivu pour éviter la catastrophe annoncée

– Communiquer autour de la réalisation des objectifs du millénaire

– Susciter la création et l’appui d’une revue sur la sensibilisation et l’information des moyens de développement durable en RDC et, plus généralement, en Afrique.

 

Il était nécessaire d’adopter une approche des besoins essentiels qui impliquerait une redistribution du patrimoine, des terres en particulier, ainsi que l’octroi aux pauvres d’une capacité de participation au processus politique. Ainsi, aux besoins d’ordre matériels viennent s’ajouter les besoins immatériels comme les droits de l’homme et la participation de la population aux décisions qui l’affectent.

Danny MBUYI à la semaine internationale de l'Eau à Stockholm Aout 2012
Danny MBUYI à la semaine internationale de l’Eau à Stockholm Aout 2012

Quelles ont dont été vos recommandations?

Nous avons donc conclu avec ses recommandations à savoir :

– Mise en place d’un cadre de gestion facilitant la concrétisation des OMD. Ce dernier devra tenir compte du contexte local et s’appuyer sur une bonne connaissance des questions de la ressource en eau, de l’assainissement, de la déforestation, de la sécurité alimentaire et énergétique et autre sujets relatifs à l’environnement.

Création d’un outil flexible qui permet de s’attaquer aux défis de l’eau tout en optimisant sa contribution dans le développement durable en RDC. Il devra encouragé le développement et la gestion coordonnée de l’eau, des terres et des ressources connexes, en vue de maximiser, de manière équitable, le bien-être économique et social en résultant sans compromettre la pérennité d’écosystèmes vitaux.

-Que les politiques Congolais allouent des ressources adéquates visant à promouvoir une culture de transparence, de partenariat et de responsabilité partagée en matière d’écosystème, de biodiversité, de la forêt, de sécurité alimentaire et énergétique etc.

-Lancer un plaidoyer pour le renforcement des systèmes, et création de partenariats plus solides à tous les niveaux entre les gouvernements congolais, les bailleurs de fonds, les organismes multilatéraux et les organisations de la société civile dans l’optique d’extraire le gaz méthane se trouvant dans le Lac Kivu.

Danny MBUYI à la semaine internationale de l'Eau à Stockholm Aout 2012.
Danny MBUYI à la semaine internationale de l’Eau à Stockholm Aout 2012.

Merci à vous, Monsieur Danny MBUYI.